Le Premier ministre souligne l’impact du VUP sur les conditions de vie des Rwandais

Redigé par IGIHE
Le 16 avril 2025 à 04:18

Le Premier ministre, Dr Edouard Ngirente, a souligné que le programme VUP ainsi que diverses initiatives de création d’emplois ont contribué de manière significative à l’amélioration des conditions de vie et à l’augmentation des revenus des Rwandais.

Dr. Ngirente s’exprimait ce 16 avril 2025, à l’occasion de la présentation des résultats de l’enquête sur les conditions de vie des ménages menée en 2024.

Selon les données issues de cette étude, le taux de pauvreté est passé de 39,8 % en 2017 à 27,4 % en 2024, tandis que l’extrême pauvreté a reculé à 5,4 %, contre 11,3 % en 2017.

Le Premier ministre a souligné que cette nette amélioration témoigne des efforts soutenus engagés dans le cadre de la stratégie nationale visant à accélérer le développement du pays.

« Ces résultats témoignent du chemin parcouru et des avancées significatives réalisées, tout en confirmant la solidité de notre partenariat fondé sur une vision partagée », a déclaré Dr Ngirente. « Les données contenues dans ce rapport illustrent clairement l’amélioration du bien-être des Rwandais. »

Le Premier ministre a précisé que les programmes mis en œuvre par le gouvernement, en collaboration avec ses partenaires, ont joué un rôle essentiel dans l’amélioration des conditions de vie de la population.

« Ces progrès ont été rendus possibles grâce aux investissements substantiels consentis par l’État dans des initiatives durables, conçues pour promouvoir le bien-être des citoyens », a-t-il ajouté.

Il a également souligné que ces programmes ont permis de générer des emplois décents, mettant en lumière l’impact positif d’une planification rigoureuse et d’une exécution efficace.

Dr Ngirente a souligné que les efforts consentis pour surmonter rapidement les conséquences de la pandémie de Covid-19 ont favorisé l’émergence de nouvelles opportunités d’emploi, facilitant ainsi l’intégration de nombreux Rwandais, en particulier les jeunes, sur le marché du travail.

« L’un des enseignements majeurs de cette enquête est la forte corrélation entre les dépenses des ménages et la croissance économique », a-t-il expliqué. « Cette dynamique traduit une augmentation de revenus, une diversification des opportunités professionnelles, ainsi que les effets bénéfiques des politiques sociales. Par ailleurs, de nombreuses familles ont désormais accès à une alimentation de qualité, à des soins de santé appropriés, à une éducation de qualité pour leurs enfants, et bénéficient dans l’ensemble de meilleures conditions de vie. »

L’enquête nationale concernant la structure de l’emploi, réalisée par l’Institut national des statistiques du Rwanda (NISR), révèle que plus de 5,3 millions de personnes âgées de 16 ans et plus sont actives sur le marché du travail, dont 4,5 millions exercent un emploi.

Le NISR précise que 749 000 individus, soit 14,7 %, sont au chômage, bien qu’en recherche active d’un emploi et disponibles pour travailler.

L’étude met également en lumière que 3 018 614 personnes ne font pas partie du marché du travail et ne sont pas considérées comme chômeurs. Parmi elles, 24,7 % sont encore scolarisées, 27,7 % sont des personnes âgées, en situation de handicap ou ayant renoncé à chercher un emploi, tandis que 47,6 % exercent une activité dans l’agriculture de subsistance.

Le directeur général de l’Institut national des statistiques du Rwanda (NISR), Yvan Murenzi, a souligné que la croissance économique du pays avait des retombées directes et positives sur les conditions de vie de la population.

« Le programme de cantines scolaires, mis en œuvre dans l’ensemble des écoles publiques, a permis aux élèves de bénéficier d’un repas quotidien à l’école. Cette initiative a eu un impact significatif en allégeant les charges des ménages. C’est un exemple concret de service public qui contribue directement au bien-être des citoyens. Pour les plus défavorisés, des programmes comme le VUP ont été spécifiquement élaborés afin de cibler les populations les plus vulnérables et d’améliorer durablement leurs conditions de vie », a-t-il déclaré.

Les données révèlent qu’un Rwandais a besoin de 500 026 francs rwandais par an pour subvenir à ses besoins essentiels, en particulier en matière d’alimentation.

Au cours des sept dernières années, plus d’1,5 million de Rwandais ont réussi à sortir de la précarité.

Le Premier ministre a conclu en réaffirmant l’importance de renforcer les investissements dans le secteur de l’éducation, afin de doter le marché du travail des compétences nécessaires pour répondre aux enjeux futurs.

« Le Rwanda demeure fermement engagé à investir dans les secteurs de son économie, tels que l’énergie, l’eau, l’assainissement et la santé », a-t-il déclaré, soulignant que le gouvernement poursuivait ses efforts soutenus pour renforcer les investissements dans les infrastructures de base, dans le but d’améliorer la qualité des services offerts à la population.

Le Premier ministre, Dr. Ngirente, a souligné que plusieurs programmes mis en place ont contribué de manière significative à la réduction de la pauvreté
Dr. Ngirente s’exprimait ce 16 avril 2025, à l’occasion de la présentation des résultats de l’enquête sur les conditions de vie des ménages menée en 2024
Des personnes issues de divers horizons ont exprimé leur satisfaction face à l'amélioration constante des conditions de vie des Rwandais

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