L’un des principaux objectifs du laboratoire est, répondre aux besoins des entreprises locales en équipements modernes. En effet, de nombreuses entreprises utilisent des technologies obsolètes, qui réduisent leur compétitivité. Le laboratoire visera également à résoudre le problème de la production locale insuffisante de composants, qui oblige les entreprises à importer des pièces de rechange, les contraignant ainsi à laisser leurs machines inactives pendant une longue période.

Le projet, intitulé « Création d’un laboratoire commun STEM », a été approuvé par le gouvernement le 17 janvier 2025. Il sera financé en partie par un prêt de la Banque d’export-import de Corée (KEXIM) et, d’autre part, par une contribution du gouvernement rwandais.

Le laboratoire sera construit sur le campus du Collège des Sciences et Technologies de l’Université du Rwanda (UR-CST). Il sera composé d’un bâtiment de huit étages, occupant une surface de 1 377 mètres carrés avec une superficie totale de 11 702 mètres carrés. Les travaux devraient durer quatre ans et se terminer d’ici 2027.

Le laboratoire se concentrera sur trois secteurs clés :

L’énergétique, axé sur le stockage des énergies renouvelables.

La mécatronique, incluant le traitement des minerais, les machines agroalimentaires, les technologies de construction et les capteurs.

Les logiciels industriels, couvrant l’analyse de données, l’automatisation, les systèmes embarqués et l’intelligence artificielle.

Ces secteurs ont été choisis pour leur potentiel à stimuler la croissance industrielle du pays et améliorer la compétitivité du Rwanda sur le marché mondial.

Le laboratoire aura un impact important pour les petites et moyennes entreprises (PME) rwandaises. En leur fournissant l’accès à des technologies modernes, il facilitera leurs activités d’innovation et contribuera à la croissance de l’industrie au Rwanda.

De plus, le laboratoire soutiendra les startups en leur offrant des services d’incubation et un environnement favorable au développement de nouvelles technologies. Il contribuera ainsi à créer un écosystème d’innovation stimulant, renforçant la compétitivité industrielle et technologique du Rwanda.

Selon Christian Sekomo Birame, directeur général de NIRDA, ce laboratoire ne sera pas seulement un espace de travail, mais un véritable catalyseur pour l’avenir industriel et technologique du Rwanda.

Le Rwanda s’apprête à construire un laboratoire polyvalent dans le domaine des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STEM), qui coûtera plus de 82,4 millions de dollars.