Le Dr Bizimana a précisé que les pays ayant imposé ces sanctions étaient avant tout préoccupés par la stabilité de la République Démocratique du Congo, qu’ils considèrent comme compromise. Il a souligné que, bien que ces pays critiquent le Rwanda, ils sont pleinement conscients de la réalité de la situation. Il a expliqué que de nombreux pays imposent des sanctions principalement en fonction de leurs propres intérêts nationaux, souvent sous le prétexte des droits de l’homme, tout en poursuivant leurs propres agendas.

Le ministre a mis en avant la position du Canada, affirmant que, bien que ce pays n’ait jamais été un fervent soutien du Rwanda, il a imposé des sanctions sous couvert de protection des intérêts congolais. Toutefois, il a souligné que la véritable motivation du Canada était de préserver ses intérêts économiques en RDC.

« Le Canada ne soutient pas le Rwanda, mais il a imposé des sanctions interdisant aux Canadiens d’assister à des conférences au Rwanda et empêchant les Rwandais de participer à des événements au Canada », a déclaré le Dr Bizimana, insistant sur les intérêts miniers du Canada en RDC.

Le Dr Bizimana a en outre expliqué que les pays occidentaux n’ayant aucun intérêt direct en RDC ne se sont pas engagés dans l’imposition de sanctions contre le Rwanda. Il a cité le Luxembourg, qui s’est opposé aux sanctions, expliquant qu’il ne voyait aucune raison de pénaliser le Rwanda, n’ayant relevé aucune faute de sa part. Le Luxembourg a plutôt souligné que le véritable problème résidait dans la gouvernance et la situation sécuritaire en RDC, où des groupes armés opèrent en toute impunité.

Le ministre a également abordé la position de la Belgique, expliquant que l’intérêt de ce pays pour les ressources minières de la RDC avait influencé son plaidoyer en faveur des sanctions contre le Rwanda. Il a précisé que ces sanctions, utilisées comme outils de pression par les puissances occidentales, n’auront pas d’effet permanent.

Le Dr Bizimana a encouragé la jeunesse à rester résiliente et à rechercher des solutions au sein du pays, affirmant que le Rwanda a la capacité de surmonter ces sanctions. « Nous pouvons prospérer sans eux. S’ils disent que nous ne pouvons pas aller aux États-Unis, nous atteindrons un niveau où nous n’aurons plus besoin d’y aller », a-t-il déclaré, exhortant les jeunes à se concentrer sur l’unité, le travail acharné et l’autosuffisance comme voie vers un avenir prospère pour le Rwanda.

Le Dr Bizimana a également qualifié ces sanctions d’infondées, en particulier la menace de confiscation des biens d’individus comme le Général à la retraite James Kabarebe, alors qu’ils ne possèdent aucun actif dans ces pays.

Le ministre a conclu en soulignant que la force du Rwanda réside dans son unité et son travail continu, garantissant que les services essentiels et les objectifs de développement seront atteints pour le bien-être de tous les citoyens.

Le ministre Bizimana, a rassuré les jeunes qui ont exprimé des préoccupations concernant les récentes sanctions imposées au Rwanda