Selon les mêmes experts, les mots ont un pouvoir dont nous ignorons le sens et l’impact, qu’ils causent sur le subconscient des autres.

Ils peuvent être lourd, très rude, on peut faire tellement de mal avec les mots.

Si quelqu’un fait l’objet des propos blessants, les reçoit d’une personne qui lui est chère ou supérieure, ces mots auront un effet dévastateur sur son moral et son amour propre.

Dans les rapports humains, collectifs et étatiques, on fait usage des mots. Des réunions, des discussions diplomatiques, les notes et toutes les transmissions voire les discours dans les conférences internationales se traduisent par les mots.

Toute l’activité publique se traduit par les mots de ces acteurs nommés politiciens.

D’où des promesses, des exagérations, des mensonges. Les mots des politiques reflètent un certain rapport de force dans le paysage médiatique.

Les ecclésiastiques, pasteurs, les syndicalistes et tous les propagandistes ; tous ceux qui s’adressent à la foule, le font par des mots.

Les musiciens, les poètes, les acteurs du théâtre ou au cinéma, les griots et les écrivains utilisent les mots pour exprimer les sentiments, les idées et raconter des histoires.

La capacité de persuasion passe par les mots.

L’histoire regorge de noms devenus célèbres, des hommes et des femmes remarquables aux convictions fortes qui ont conduit leurs contemporains sur des chemins de vertus grâce à la force de la parole.

Martin Luther King, Churchill, Nelson Mandela, Patrice Emery Lumumba, John F. Kennedy, Gandhi, Aimé Césaire, Bob Marley, Barack Obama pour ne citer qu’eux.

Ils ont su retenir l’attention, mobiliser, convaincre, éclairer et conduire des masses grâce à la force de conviction.

Ils ont marqué les esprits, touchés les cœurs et ont influés sur le cours des événements par la parole.

Les mots permettent au récit de rendre compte. Ils participent à la construction du discours, du débat et des messages.

Ils construisent la mise en œuvre des règles du jeu, parfois à la dissimulation sinon la révélation des enjeux.

Les mots sont vecteurs de changement pour le meilleur ou le pire.