Cette déclaration a été faite par l’ambassadeur Troy Fitrell, en charge des relations entre les États-Unis et l’Afrique, lors d’une conférence sur les ressources naturelles en RDC.

Le diplomate américain a annoncé le déploiement, dès la semaine prochaine, d’équipes techniques pour appuyer les négociations, avec la participation du Qatar. Le processus repose sur des principes directeurs adoptés en avril 2025 par le Rwanda, la RDC et les États-Unis, visant à renforcer la coopération et instaurer une paix durable dans la région des Grands Lacs.

«  Nous avons élaboré ces principes. Nous sommes désormais dans la phase de discussion sur leur mise en œuvre. Nous attendons toujours la conclusion d’un accord de paix d’ici juin, ou au plus tard en juillet  », a déclaré l’ambassadeur Troy Fitrell.

Il a souligné l’urgence d’avancer sans délai, estimant que «  le calendrier proposé par les États-Unis est strict, mais réaliste  ». «  Rien ne justifie de nouveaux retards. Si des actions doivent être prises, elles doivent l’être maintenant. Il n’est pas question d’attendre encore six mois pour convoquer une nouvelle réunion  », a-t-il insisté.

Le président américain Donald Trump avait salué cette dynamique, exprimant sa confiance dans la capacité du Rwanda et de la RDC à parvenir à un accord, tout en soulignant que cette avancée profiterait à l’ensemble des pays de la région.

L’ambassadeur Fitrell a rappelé que le Rwanda et la RDC ont sollicité la médiation américaine, convaincus que Washington pouvait jouer un rôle décisif dans la résolution de leurs différends. Il a assuré que les États-Unis restent pleinement engagés pour garantir le succès du processus de paix.

Les États-Unis ont réitéré leur souhait de voir le Rwanda et la RDC conclure un accord de paix d’ici la fin juin, ou au plus tard en juillet 2025