Sur son compte X, le chef de l’État français a également rendu hommage aux efforts du président américain Donald Trump ainsi qu’aux médiateurs qataris, égyptiens et turcs pour parvenir à cet accord. Il a appelé les parties concernées à « respecter strictement les termes » de cet accord, qui, selon lui, « doit marquer la fin de la guerre et l’ouverture d’une solution politique fondée sur la solution à deux États ». « La France se tient prête à contribuer à cet objectif », a ajouté Emmanuel Macron.
Selon la chaîne égyptienne Al-Qahera, un accord détaillant les dispositions et mécanismes de mise en œuvre liés à la première phase du cessez-le-feu à Gaza est entré en vigueur jeudi à 12h, heure locale (9h GMT). Les canaux de communication entre les délégations restaient ouverts afin de finaliser les derniers détails.
Dans ce contexte, le ministère français des Affaires étrangères a annoncé la tenue, jeudi après-midi à Paris, d’une réunion réunissant les chefs de la diplomatie de l’Allemagne, de l’Arabie saoudite, de l’Égypte, des Émirats arabes unis, de l’Espagne, de l’Italie, de la Jordanie, du Qatar, du Royaume-Uni, de la Turquie, ainsi que la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères. Cette rencontre vise à discuter de l’opérationnalisation du plan présenté par le président Trump pour mettre fin au conflit dans la bande de Gaza.
Parallèlement, l’Égypte a de ce pas envoyé un convoi d’aide humanitaire vers Gaza, le premier depuis l’entrée en vigueur de la première phase de l’accord. Géré par le Croissant-Rouge égyptien, ce convoi transporte plusieurs milliers de tonnes de denrées alimentaires – riz, pâtes, farine, lait en poudre pour bébés – ainsi que des médicaments et du matériel médical. Il a traversé le passage de Rafah, seul point reliant le Sinaï à Gaza, avant d’être inspecté par les autorités israéliennes au passage de Kerem Shalom.
De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est également félicité de cet accord, appelant toutes les parties à en respecter pleinement les termes. « Tous les otages doivent être libérés dans la dignité, un cessez-le-feu permanent garanti, et l’entrée immédiate des aides humanitaires et biens essentiels assurée. Les souffrances doivent cesser », a-t-il déclaré.
Il a précisé que l’ONU soutiendrait la mise en œuvre progressive de l’accord ainsi que les efforts de réhabilitation et de reconstruction dans Gaza, exhortant toutes les parties à saisir cette opportunité pour établir une voie politique crédible vers la fin de l’occupation, la reconnaissance du droit à l’autodétermination du peuple palestinien et une solution à deux États assurant paix et sécurité pour tous.
L’annonce de cet accord fait suite à trois jours de pourparlers indirects entre le Hamas et Israël à Charm el-Cheikh, en Égypte, afin de négocier le plan de paix proposé par le président américain Donald Trump. Les médiateurs ont indiqué qu’une version finale de l’accord était en cours d’élaboration, consolidant ainsi l’espoir d’une paix durable pour la région et ses populations.


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