Gasana Vincent, un journaliste rwandais eavec des décennies d’xpérience derriere lui, revient sur des aspects troublants de cette campagne. « Forbidden Stories prétend protéger les journalistes et leurs travaux, mais en réalité, beaucoup de ces histoires n’ont pas de fondement solide ou de preuves tangibles, surtout quand elles concernent le Rwanda », affirme Vincent.

Cette déclaration souligne une dissonance entre les objectifs annoncés de Forbidden Stories et la réalité de ses publications.

Selon Gasana, cette initiative serait moins une plateforme de journalisme d’investigation et plus un outil de narration orientée. « On observe un regroupement de 50 journalistes, de 17 organisations réparties sur 11 pays, mais quel est leur but réel ? Pourquoi se concentrent-ils exclusivement sur le Rwanda à un moment aussi sensible que la période pré-électorale ? », Interroge-t-il.

Ces questions suggèrent une synchronisation des efforts non pour la vérité, mais pour influencer l’opinion publique à un moment stratégique.

Gasana pointe également du doigt la sélection des histoires à raconter et le manque de vérification. « Leur récit sur le soi-disant ’bulldozage des bidonvilles’ au Rwanda a été largement déformé. Ils n’ont pas couvert les efforts du gouvernement pour reloger les habitants dans des logements décents, préférant se focaliser sur des aspects sensationnels et négatifs », critique-t-il.

L’absence de preuves tangibles et la récurrence de certaines thématiques anti-Rwanda dans les médias occidentaux révèlent, selon Gasana, une préconception qui nuit à la qualité de l’information.

« C’est un recyclage de vieilles accusations sans substance factuelle, utilisées pour perpétuer une image négative du Rwanda. Les vraies histoires, celles qui montrent les progrès ou qui nécessitent une investigation approfondie, sont ignorées ou minimisées », conclut Gasana.

Derrière les accusations de Forbidden Stories, se cache un objectif potentiel : perturber le processus électoral et déstabiliser le Rwanda.

Selon Gasana Vincent, cette campagne synchronisée semble viser à influencer l’opinion publique à un moment stratégique qui soulève des questions sur l’intégrité de ses intentions et la crédibilité de son enquête.