Le Général Christian Tambwe Songesha est ainsi nommé chef d’état-major général en remplacement du général d’armée Célestin Mbala Munsense en poste depuis juillet 2018.

Le général major Ephraim Kabi Kiriza est pour sa part nommé commandant de la garde présidentielle.

Ce poste hautement stratégique nécessite la confiance du Chef de l’Etat. Car il a en charge la sécurité du Président et de sa famille.

Le général major Jérôme Shiko Tambwe est adjoint aux opérations militaires, le général major Christian Ndaywel est adjoint aux renseignements militaires.

Alors que le général major Thomas Kisezo est adjoint à l’administration, le général major Kukuabo Bora est adjoint à la logistique.

Depuis son accession à la magistrature suprême, Tshisekedi peinait à reprendre la main sur les forces armées et la sécurité sous la coupe des hommes de l’ancien Président Kabila.

Certains d’entre eux avaient fait l’objet de mesures de mise à l’écart. On se souvient du tumulte causé par le décès encore non élucidé du Général Delphin Kahimbi, chef des renseignements militaires et du Général Muhindo Akili dit Mundos.

D’autres sont sous sanctions américaines et européennes pour des violations des droits humains.

La réorganisation de l’armée quoique prioritaire était délicate.

L’année dernière lors de sa visite à Bunia en Ituri, Tshisekedi découvre stupéfait que les effectifs des militaires sur le terrain sont autour de 9000 militaires. L’état-major lui avait présenté un chiffre de 21000 hommes.

Mais aussi que le solde et le ratio des militaires déployés sur terrain sont détournés. Ainsi que les équipements militaires.

Vérification faite, des groupes armes portent des uniformes flambants neufs des FRADC.

La chaine de commandement est occupée avec les affaires lucratives.

Le Président y dénonce les magouilles et la mafia au sein de l’armée. Depuis lors, le chef d’état-major général était en délicatesse avec la présidence.

Général-major Christian Tshiwewe Songesha promut chef d’état-major général des armées FARDC