Lors d’une conférence de presse tenue samedi 20 avril 2024, le diacre Jimmy John Simon, porte-parole de l’église, a annoncé que cet établissement de 220 lits serait érigé à côté d’une université et d’un centre de recherche.

L’objectif est de former des professionnels de la santé et de favoriser la production locale de médicaments.

Le projet, situé à Kanombe dans le district de Kicukiro, est estimé à 60 millions de dollars (environ 76,76 milliards de francs rwandais), avec une fin des travaux prévue pour fin 2025.

Le diacre Simon a précisé que l’établissement serait baptisé Centre Hospitalier et de Recherche des Croyants une fois achevé, et qu’il contribuerait au progrès des soins de santé en Afrique.

"Nous en sommes au huitième mois de construction, et espérons terminer d’ici fin 2025. L’établissement devrait être opérationnel début 2026", a-t-il déclaré aux journalistes.

"Selon mes recherches, seulement 1 à 5 % des médicaments en Afrique sont produits localement. Le reste est importé. Nous voulons changer cela pour que toutes les médications et technologies soient disponibles localement", a-t-il ajouté.

L’hôpital sera doté d’équipements modernes et proposera une vaste gamme de services spécialisés, y compris en cardiologie et en dermatologie.

L’initiative de construire cet hôpital et centre de recherche au Rwanda a suivi des discussions avec un ancien ambassadeur du Rwanda en Inde et reflète les progrès et le leadership du pays sous la présidence de Kagame.

"L’ancien ambassadeur du Rwanda en Inde avait visité notre hôpital et avait été impressionné par les installations et les services que nous offrons. Il a demandé aux dirigeants de notre église : ’Pourquoi ne pas apporter ces installations au Rwanda ?’ Nous étions curieux, bien que cela nous inquiétait puisque c’était en Afrique", a expliqué le diacre Simon.

L’envoyé avait visité l’Inde et avait été impressionné par le succès d’un hôpital similaire de 1000 lits dans le pays asiatique, qui forme également 200 médecins et infirmières chaque année.

Malgré les craintes initiales d’investir au Rwanda, la perception a changé lors de leur visite dans le pays.

"Lorsque nous avons fait des recherches et sommes venus initialement dans ce pays, la perception a changé. Le Rwanda n’est pas ce que nous pensions. C’est l’un des pays les plus sûrs d’Afrique et, je dirais, du monde. Il est très propre. Je suis fier de notre Président, Son Excellence Paul Kagame, pour sa gouvernance et son leadership exemplaires. C’est le meilleur exemple que tout peuple puisse avoir. La situation du pays est maintenant excellente", a-t-il affirmé.

"En voyant tous ces aspects positifs du Rwanda, nous avons décidé que c’était le meilleur endroit pour apporter cette installation et servir les peuples d’Afrique", a-t-il ajouté.

Le diacre Simon a affirmé que l’hôpital réduirait les coûts engendrés par les patients pour voyager dans des pays comme l’Inde pour se faire soigner.

"En apportant cet hôpital ici, avec toute la technologie et les professionnels médicaux, vous réduisez les coûts de voyage et obtenez en même temps le meilleur traitement possible dans votre propre pays", a-t-il assuré.

Pour augmenter l’accès aux soins de santé pour tous les Rwandais, l’église prévoit de collaborer avec le gouvernement pour permettre à tous d’utiliser des régimes d’assurance maladie comme la Mutuelle de santé à l’hôpital.

Le diacre Simon a insisté sur le fait que l’établissement serait un hôpital de mission offrant des services à des tarifs abordables.

"En tant qu’église, nous ne voyons pas cela comme une affaire. Nous voyons cela comme un hôpital de mission. Nous sommes ici pour servir et non pour créer des affaires ou des profits", a-t-il déclaré.

Le projet, situé à Kanombe dans le district de Kicukiro, est estimé à 60 millions de dollars (environ 76,76 milliards de francs rwandais), avec une fin des travaux prévue pour fin 2025

Le diacre Simon a précisé que l'établissement serait baptisé Centre Hospitalier et de Recherche des Croyants une fois achevé, et qu'il contribuerait au progrès des soins de santé en Afrique