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Abbé Thomas Nahimana, Dylann Roof:Obstacles au dépassement de l’ethnocentrisme hutu et du racisme blanc

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 23 juin 2016 à 09:40

Sous tous les toits de cette Planète Terre, même chez l’Oncle Sam, des crimes crapuleux proches d’un racisme anti noir hilarant se manifestent. Aux USA, des racistes font rage et il y a des gens (avocats) pour tenter de les défendre afin qu’ils ne voient pas leurs têtes tranchées.
Si dans la démocratie américaine la plus avancée au monde la situation est ainsi faite, que penser d’une Afrique plongée dans un sous développement mental et matériel ; un sous développement qui marque les esprits par des (...)

Sous tous les toits de cette Planète Terre, même chez l’Oncle Sam, des crimes crapuleux proches d’un racisme anti noir hilarant se manifestent. Aux USA, des racistes font rage et il y a des gens (avocats) pour tenter de les défendre afin qu’ils ne voient pas leurs têtes tranchées.

Si dans la démocratie américaine la plus avancée au monde la situation est ainsi faite, que penser d’une Afrique plongée dans un sous développement mental et matériel ; un sous développement qui marque les esprits par des actes d’une barbarie inouïe comme le génocide des Tutsi de 1994 avec plus d’un millions de tutsi massacrés souvent avec la dernière sauvagerie qui soit en moins de cent jours ?

Revenons aux USA et plus précisément dans une église noire de Charleston en Caroline du Sud le 17 juin 2015. Une année passe sans que justice soit rendue. Le jeune Blanc Dylann Roof a fait irruption dans cette église pour abattre de sang froid 9 paroissiens et blessé bien d’autres.

Dylaan Roof, 22 ans, une boucherie dans une égllise noire de Charleston : Recrudescence du racisme blanc aux USA ?

Cette affaire montre que le monde, je veux dire les pays, règle ses affaires à sa façon et selon le rapport de forces sociales qui se dessine dans une société donnée.

Le régime rwandais actuel a-t-il pris des stratégies pour reconstruire une société où tout le monde vivrait sans peur de son voisin et sans que le politicien menace de recourir à la carte idéologique de l’ethnocentrisme fut-il hutu ou tutsi ? Ce modèle de reconstruction de la société rwandaise doit nécessairement être combattu par les négationnistes et autres politiciens véreux qui se réfugient dans le révisionnisme du génocide commis contre les Tutsi en 1994.

Pourtant, apparemment les nouveaux idéologues du capitalisme rwandais teinté de l’idéologie de l’unionisme rwandais transcendant les ethnies, avec beaucoup de discipline et de courage, pourront asseoir une société rwandaise roulant sur le modèle de la dynamique de l’économisme américain qui a pu, en moins de 200 ans, éradiquer si pas complètement mais tout de même presque l’idéologie du racisme blanc contre les anciens esclaves noirs américains, une idéologie que d’aucuns pensaient qu’elle n’allait jamais s’extirper dans la conscience des Américains blancs.

Mais des vestiges de cette idéologie raciste ne manquent pas dans cette actuelle société américaine :

« La justice fédérale américaine s’est penchée sur l’affaire du 17 juin 2015, alors que Dylann Roof attaquait l’église noire Emanuel AME de Charleston, en Caroline du Sud et abattait neuf paroissiens. C’est que la juridiction a annoncé, ce mardi 24 mai 2016, qu’elle requerrait la peine capitale à l’encontre de Dylann Roof, auteur de la pire tuerie raciste de l’histoire récente des Etats-Unis.

Dans un communiqué, la ministre de la Justice, Loretta Lynch, en sa qualité de procureur général, a indiqué que « cette décision s’impose étant donné la nature même des crimes reprochés et les dommages qui en ont résulté », prévenant qu’elle allait requérir la peine de mort dans le dossier Dylann Roof. Dans un argumentaire rendu public ce mardi, le ministère de la Justice a indiqué que « son animosité à l’encontre des Noirs a pesé dans ses meurtres » », rapporte un quotidien de Charleston.

Notez qu’ici, tout marche bien : Une économie prospère qui a promu les talents des Noirs autrefois esclaves mais actuellement la plupart étant plus américains que les Blancs. Pourquoi un Barack Obama est-il à la tête de l’Etat ?

« Dylann Roof, un jeune homme Blanc de 22 ans qui professe sa haine des Noirs, est accusé d’avoir, le 17 juin 2015, ouvert le feu dans l’église Emanuel de Charleston, un édifice emblématique de la lutte contre l’esclavage dans l’Etat de la Caroline du Sud. Il est inculpé de neuf assassinats et de trois tentatives d’assassinats et n’a depuis exprimé aucun remords. Il doit être jugé à une date restant à fixer », continue plus loin le journal qui montre que Dylan a commis un acte isolé, que le racisme est sorti depuis longtemps de l’imaginaire et de la conscience sociale des Américains.

Les bienfaits d’une émulation sociale de gens qui s’attellent à la production de plus et plus de richesses sociales tout en construisant des étais garant de la stabilité de la société que sont de fortes institutions de sécurité et de maintien de l’ordre social afin de lutter contre les déviants et autres torpilleurs de la ligne politique officielle.

Ici, on voit que le séjour à Command and General Staff College in Fort Leavenworth des USA de Paul Kagame a été riche en observations utiles pour le modèle de société rwandaise qu’il tentera de construire plus tard.

Seulement voilà ! Dans son terroir qu’est le Rwanda, les mentalités conservatrices, celles de forces politiques professant une juste répartition de richesses qui ne sont pas encore créées ont pignon sur rue. C’est présentement le cas du parti de la diaspora rwandaise ISHEMA RY’URWANDA-ABATARIPFANA d’un certain prêtre Thomas Nahimana. Ce dernier mélange une sorte de jalousie de voir des richesses sociales qui s’accumulent dans des gens superactifs qui sont dans divers secteurs économiques hautement profitables dont les services de téléphonie mobile, construction immobilière, énergie, TICs, Tourisme…

Abbé Thomas Nahimana, chantre de l’ethnocentrisme hutu

Cet abbé menace-t-il de venir en septembre 2016 pour « forcer la porte de l’arène politique rwandaise » et participer aux rendez-vous électoraux de 2017, tant mieux ! Mais faut-il qu’il se désiste de ses stratégies de lutte politique par « clubs de six membres » secrets. Un parti étant une institution sociale, il attire les gens par la justesse de ses idées et l’idéal de sa lutte.

Le tout se fait en toute transparence. Tout secret entretenu autour des idées d’un parti qui opère en vase clos entre membres eux aussi tenus au secret, cela ne s’est produit dans l’histoire que dans le cas où de vrais programmes cachés étaient de noirs desseins. On ne devrait pas le souhaiter pour notre jeune abbé auteur d’un journal en ligne qui frisa par le passé une désobligeance extrême à l’endroit des dirigeants rwandais actuels.

Il serait heureux de le voir dépasser le discours revanchard ethnocentriste hutu qui se cache derrière la revendication politique potable de la bonne redistribution des richesses sociales et des revenus.


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