Ce petit pays au cœur de l’Afrique qui compte 11 millions d’habitants, est en instabilité depuis les années 1990, époque où hutus et tutsis se sont affrontés. C’est l’un des plus pauvres du monde. Comme un symbole, quarante jeunes des deux ethnies ont été massacrés et inhumés au sanctuaire de l’église « Marie Reine de la Paix ».
La trésorière Henriette Tysler a présenté le sanctuaire dont l’association porte le nom.

C’est le nom qui a été choisi en 2013 par une poignée d’hommes et femmes pour créer une association d’aide, soucieux de faire quelque chose… Vendredi, à l’espace J.-C.-Casadesus de Pont-à-Marcq, Louis-Albert Di Meglio son président a, au cours d’une conférence, exposé aux adhérents les avancées des projets en cours.

L’idée maîtresse est d’aider, mais pas de faire des dons destinés à être utilisés sans lendemain, mais bien au contraire de lancer des processus de développement locaux dans les besoins essentiels (nourriture, enseignement.). Grâce aux premiers dons, des chèvres ont été achetées : le cheptel atteint maintenant 35 chèvres, une bananeraie de 50 bananiers a été financée, outre la nourriture qu’elle apporte, une mini-production de bière à partir de jus de banane a été mise en place. Des matelas ont été aussi achetés pour équiper un collège, et avec l’aide d’écoles de notre région, ce sont 1 650 enfants qui ont reçu une petite dotation de fournitures scolaires. Une machine à coudre a été aussi achetée, et cette année c’est un envoi de plans pommes de terre qui a été lancé. L’association recherche bien sûr de nouveaux adhérents et prépare activement des manifestations destinées à recueillir des fonds.

Avec africatime.com