Au moment où la sphère politique est marquée par une tension avec l’opposition qui veut entamer une marche-manifestation, le Conseil National de la Communication (CNC) au Burundi met en garde les journalistes. Ces derniers sont demandé de faire attention davantage sur le langage à utiliser en ces moments actuels.

Pierre Bambasi, président du CNC

Le Conseil National de la Communication, CNC en sigle, fait un clin d’œil aux journalistes. Pierre Bambasi, président du CNC, a demandé aux journalistes de s’abstenir de tout langage qui pourrait porter atteinte à la sécurité du pays.
Dans un communiqué sorti par le CNC, cet organe de surveillance du monde médiatique au Burundi rappelle le rôle des journalistes. Ici, les articles mise en évidence sont entre autres les articles 18 et 19 de la loi de la presse au Burundi. Ces deux articles de la « Bible » du métier de journalisme du 4 Février 2013 traduit que le journaliste doit faire preuve de retenu et ne pas publier une nouvelle ou une émission pouvant porter atteinte à l’unité nationale, à la sécurité, aux mœurs et traditions burundaises et bien d’autres valeurs.

De plus, poursuit le rappel dans ce communiqué, l’article 19 de cette loi de la presse du 4 Février 2013 défend la publication des informations en rapport avec les dossiers confidentiels et toute information en rapport avec l’armée nationale. L’information faisant appel à des soulèvements publics est également interdite.

Le président du CNC, Pierre Bambasi, interpelle les journalistes de garder à cœur l’éthique et la déontologie de leur métier. Il les invite à diffuser des informations fouillant toute extrémité, des informations équilibrées.