Après l’élimination dans Danse avec les stars, Corneille se confie à Voici et évoque plusieurs points sur sa vie.
Encouragé par sa femme Sofia et son fils Merik, il s’est lancé corps et âme dans Danse avec les stars. Papa chanteur, OK, mais papa danseur aussi…
Voici : Tu as l’air fatigué, c’est Danse avec les stars qui te met dans cet état ?
Corneille : Oui, c’est un rythme de fou. J’ai loué un appart à Paris pendant le show, donc je dépose mon fils à l’école le matin et j’enchaîne avec 4 heures de répétition, le plus souvent !
C’est quoi le plus flippant dans DALS : les notes de Chris Marques ou sa coupe de cheveux ?
Disons que sa coupe de cheveux fait passer la pilule des notes ! (Rires)
On sent une grande complicité entre les candidats, moins chez les filles. On se trompe ?
C’est vrai pour les mecs et ça me fait plaisir que ça se voit. Pour les filles, je pense que ça s’explique par cette pression de dingue que vous avez. Nous, si on rentre avec un petit embonpoint, on se dit, cool, on va pouvoir le perdre tranquille pendant le show et personne ne pointe le truc du doigt. Mais pour vous les filles, on ne parle que du poids de l’une, des rides de l’autre, c’est atroce !
Et ton fils, il regarde DALS ?
Ah oui ! D’ailleurs, quand il a su que j’allais faire l’émission, du haut de ses 4 ans et demi, il a voulu m’apprendre à faire des pirouettes ! (Rires)
Ton fils n’a que 4 ans, mais vu que tu l’évoques dans DALS et qu’il la regarde, on imagine que tu as dû lui parler de la disparition de ta famille lors du génocide rwandais ?
En fait, dans sa crèche, un petit garçon de 3 ans est décédé et c’était la première fois qu’il était confronté à quelqu’un qui part. Il a fait le lien avec les photos de mes parents qu’il voyait à la maison. Il est trop tôt pour que je lui explique le génocide, mais il sait qu’ils ne sont plus là et qu’il y a de la tristesse derrière.
Au début, tu t’exprimais facilement sur ton drame personnel, mais tu es tombé ensuite en dépression. Tu l’expliques comment ?
Avant d’être connu, je vivais mon drame sans avoir à le raconter à tout le monde. Quand je marchais dans la rue, il n’était pas écrit « survivant du Rwanda » sur mon front. Du coup, je n’avais pas vraiment à le confronter. Ma soudaine notoriété m’a mis face à mon déni. Je montais sur scène tous les soirs face à ces gens qui m’envoyaient de l’amour, et après je replongeais dans un état sombre, vide, dépressif. Ma vie sociale ne rimait à rien, je ne goûtais à rien en dehors de la musique, et la musique ne remplit pas une vie. Alors, j’ai tout arrêté et j’ai compris qu’il fallait que je me prenne en main et ça passait par une thérapie… et par l’amour.
Et Sofia est entrée dans ta vie…
Oui et c’était un cadeau du ciel. Je l’ai rencontrée et cinq mois après, je lui demandais de m’épouser tellement c’était une évidence. C’était la première fois que j’ouvrais ma porte à quelqu’un, que je baissais ma garde.
Depuis quelque temps, on sent aussi que tu t’autorises tes racines africaines, les sons africains…
Tout à fait. C’est un appel depuis quelques années, sans doute parce que la musique est le seul lien que je contrôle avec mon pays d’origine.
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