Ils viennent du Soudan du Sud, de la Somalie ou de la République démocratique du Congo, ont fui la guerre et la violence et rêvent de reconstruire leur vie par l’athlétisme. Près de Nairobi, sous la supervision d’un entraîneur kényan chevronné, ils s’entraînent dans l’espoir d’être sélectionnés dans l’équipe d’athlètes réfugiés à Rio.
Ce camp d’entraînement hors du commun s’est installé dans les collines sauvages de Ngong, à 40 km au sud-ouest de Nairobi. Ses athlètes ont été sélectionnés parmi tous les camps de réfugiés du Kenya, y compris celui de Dadaab - le plus grand au monde.
Les auditions se déroulent dans des conditions difficiles : sous un soleil équatorial brûlant, à quelque 2400 m d’altitude. Les athlètes réfugiés, malgré leur bonne volonté, partent de loin, rappelle John Anzrah, ancien entraîneur de l’équipe olympique kényane, qui supervise leur travail.
« Lorsque les athlètes sont venus ici, ils n’avaient aucune condition physique. Zéro, explique-t-il à l’AFP. Il faut se souvenir que ces gens vivaient dans des camps et nous avons bien dû commencer quelque part ».
Chaque week-end, les protégés de John Anzrah se mesurent à des coureurs kényans dans des épreuves sur piste ou sur route. L’amateurisme n’est pas toléré et les entraînements costauds auxquels ils doivent se soumettre leur rappellent que les places disponibles pour l’équipe de réfugiés à Rio seront chères.
Avec africatime.com
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