De 1963 à 2013 : coopération fructueuse entre le Burundi et l’OMS

Redigé par Mariella Bukuru
Le 27 août 2013 à 03:23

Cinquante ans de coopération fructueuse entre le Royaume du Burundi et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS en sigle). Cet accord de coopération entre le Royaume du Burundi et l’OMS a été signé le 30 Août 1963, respectivement par le Dr Pie Masumbuko qui était Vice premier Ministre et Ministre de la santé et de la population et le Dr F.J.C. Cambournac, Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique de l’époque.
Le programme de la célébration du cinquantenaire de la coopération de l’OMS avec le Burundi a (...)

Cinquante ans de coopération fructueuse entre le Royaume du Burundi et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS en sigle). Cet accord de coopération entre le Royaume du Burundi et l’OMS a été signé le 30 Août 1963, respectivement par le Dr Pie Masumbuko qui était Vice premier Ministre et Ministre de la santé et de la population et le Dr F.J.C. Cambournac, Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique de l’époque.

Le programme de la célébration du cinquantenaire de la coopération de l’OMS avec le Burundi a commencé ce Mardi 27 Août 2013 dans les enceintes de l’INSP, où était réunis différents invités d’honneur, à savoir son Excellence le deuxième Vice-Président de la République, le ministre de la sante publique, le Représentant a.i de l’OMS au Burundi, le Représentant Spécial du secrétaire Général des Nations Unies au Burundi, les représentants du corps diplomatique et consulaire, les Hauts Cadres de l’Etat, le Directeur Général de l’INSP, les doyens de la Faculté de médecine, et d’autres invités d’honneur.

Dans son discours d’ouverture, son Excellence le deuxième Vice-Président Gervais Rufyikiri, a remercié les invités présents de l’importance qu’ils ont donnée à cette journée pour célébrer ensemble les 50 ans de coopération fructueuse entre le gouvernement du Burundi et l’OMS, de 1963 à 2013. Il se dit fier de l’étape franchie dans le secteur de la santé au Burundi, depuis l’année de la signature de coopération jusqu’à aujourd’hui. Le cas le plus frappant, comme point de fierté dans le secteur de la santé, c’est le taux de la mortalité infantile qui a baissé jusqu’à 40%.

Gervais Rufyikiri, Deuxième Vice-Président de la République du Burundi

Le deuxième vice président, Gervais Rufyikiri a terminé son discours d’ouverture de la cérémonie, en recommandant à chacun de faire des soins de soi, recourir à la propreté du corps et de la maison afin de lutter d’avantage contre les maladies des mains sales. Il n’a pas oublié de rappeler l’importance capitale de l’utilisation de la carte d’assurance maladie, afin de faciliter l’opération rapide de l’obtention des soins ou des médicaments.

Le Représentant a.i de l’OMS au Burundi, Dr Dramé Babacar, dans son allocution, a manifesté sa joie pour la coopération avantageuse depuis 1963 jusqu’en 2013. Il a profité de cette occasion pour parler de l’origine de l’OMS qui est une agence des Nations Unies spécialisée dans la santé. Elle a été créée le 07 Avril 1948.
En effet, l’OMS compte à ce jour 194 Etats membres dont le Burundi. Il n’a pas oublié de mentionner quelques activités réalisées par l’OMS pendant ces 50 ans qui viennent de s’écouler, après la signature de coopération, à savoir le renforcement des capacités du personnel du pays dans le domaine de la surveillance des maladies et catastrophes, des alertes et des réponses, renforcement de système de santé, etc. Vous saurez également que la mission principale de l’OMS est d’amener tous les peuples à un niveau de santé le plus élevé possible.

Le Représentant a.i de l’OMS au Burundi, Dr Dramé Babacar

Pour Sabine Ntakarutimana, Ministre de la santé publique, c’est un grand honneur de collaborer avec l’OMS qui ne cesse de jouer un grand rôle dans en menant des actions plus efficaces pour promouvoir et améliorer la santé et réduire les inégalités en santé.
Cependant, des résultats positifs sont observés, que ce soit en ce qui concerne la réduction de la mortalité infanto-juvénile, la réduction de la séroprévalence du VIH ou encore le contrôle du paludisme et d’autres pathologies.

Sabine Ntakarutimana, Ministre burundaise de la santé publique

Bien qu’il n’y a pas des roses sans épines, comme par exemple l’épidémie chronique de « cholera » qui est devenue endemo-epidemique dans la plaine de l’Imbo, sur la rive du Lac Tanganyika, à cause des problèmes structurels et d’accès à l’eau potable.
La Ministre de la santé appelle toute personne concernée de faire de l’higiène quotienne et interpelle aux organisations internationales y compris l’OMS à continuer de leur soutenir.


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