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Des parvenus, des opportunistes existent chez les Bahutu et les Batutsi- Député Kaboneka.

Redigé par ndj
Le 2 décembre 2013 à 12:01

“Nous tous rassemblés ici, avons des problèmes. Le divisionnisme ethnique, nous l’avons vécu. Il nous a causé des séquelles. Si nous pouvons nous défouler, c’est tant mieux. Nous ne pourrons construire le pays tant que nous aurons l’opprobre sur notre front », a lancé ce 30 novembre 2013 le Député Kaboneka avec des termes désobligeants qu’il a distribués aux deux ethnies principales rwandaises, les Bahutu et les Batutsi.
Le député est en mission de sensibilisation à la Rwandité en Belgique avec la (...)

“Nous tous rassemblés ici, avons des problèmes. Le divisionnisme ethnique, nous l’avons vécu. Il nous a causé des séquelles. Si nous pouvons nous défouler, c’est tant mieux. Nous ne pourrons construire le pays tant que nous aurons l’opprobre sur notre front », a lancé ce 30 novembre 2013 le Député Kaboneka avec des termes désobligeants qu’il a distribués aux deux ethnies principales rwandaises, les Bahutu et les Batutsi.

Le député est en mission de sensibilisation à la Rwandité en Belgique avec la présidente du Parlement rwandais, Hon. Donatille Mukabalisa.

« Il est des idiots, des parvenus et des opportunistes chez les bahutu autant que chez les Batutsi. Désolidarisons-nous d’eux pour nous unir avec les intègres », a-t-il dit tout en tentant de montrer les causes et le fondement de l’idéologie de l’ethnocentrisme hutu et tutsi.

Il est revenu sur le programme ‘Ndi Umunyarwanda’ pour préciser que son but n’est pas forcer les Bahutu à demander pardon aux Batutsi, que non plus ce n’est pas de forcer les Batutsi à accorder ce pardon. Par contre, a-t-il dit, l’objectif visé est la sensibilisation à la rwandité.

Le Secrétaire Exécutif de la Commission Unité et Réconciliation, le Dr Jean Baptiste Habyarimana, a informé les participants à ce débat sur la rwandité qu’une étude menée dans le domaine de l’idéologie ethnocentriste a montre que 25% des interviewés sont foncièrement ethnocentristes tandis que 40% ont nourri les inquiétudes comme quoi si la lutte contre cette idéologie n’est pas soutenue, le risque d’un autre génocide est possible.

D’après le Secrétaire Exécutif, cette idéologie divisionniste a été inculquée dans la conscience sociale des rwandais durant plusieurs décennies au point que l’éradiquer devra aussi prendre assez de temps. Il a néanmoins placé son espoir parmi les jeunes rwandais qui mettent avant leur rwandité plutôt que leur appartenance ethnique.

Les participants au débat ont suggéré des défis à solutionner qui sont obstacles à l’Unité et la Réconciliation des Rwandais dont une analyse profonde, commentée et largement débattue de l’histoire mouvementée du Rwanda dès ses origines, offrir une assistance nécessaire à certains rescapés du génocide pour qu’ils soient à même de comprendre le concept de la citoyenneté rwandaise.

D’autres participants ont aussi évoqué la question du dialogue entre le Gouvernement rwandais et son opposition où tous les sujets qui fâchent seront discutés dans le sens d’approfondir et de s’imprégner de cette citoyenneté basée sur l’unité et la réconciliation.


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