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Famille Rwigara et la surmédiatisation de sa disparition : un scoop inespéré

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 5 septembre 2017 à 05:31

Avant hier, il est fait état des membres de la famille de feu Rwigara Assinapol, le richissime homme d’affaire mort dans des circonstances d’un accident de circulation routière dans la nuit du 4 février 2015, une mort restée dans la mémoire de sa famille comme un assassinat politique que lesdits membres n’ont pas su prouver tout autant qu’ils l’ont surmédiatisée au lieu de la procédure d’ouverture d’une enquête judiciaire.
L’affaire aurait dû être suivie dans cette voie. Elle ne l’a pas été. Au contraire, (...)


Avant hier, il est fait état des membres de la famille de feu Rwigara Assinapol, le richissime homme d’affaire mort dans des circonstances d’un accident de circulation routière dans la nuit du 4 février 2015, une mort restée dans la mémoire de sa famille comme un assassinat politique que lesdits membres n’ont pas su prouver tout autant qu’ils l’ont surmédiatisée au lieu de la procédure d’ouverture d’une enquête judiciaire
.

L’affaire aurait dû être suivie dans cette voie. Elle ne l’a pas été. Au contraire, beaucoup de surmédiatisation sur le youtube, dans les média internationaux et sur les réseaux sociaux.

Insatisfaite, Rwigara Diane,la fille de son père a dû se replier dans la politique. Elle a annoncé son intention de briguer en indépendante la candidature présidentielle. Elle a fait sensation. La presse internationale a rappliqué à Kigali et elle a volé la vedette à l’actuel Président en proférant des déclarations qui frisaient la démesure.

Le Scoop
Elle ne mâchera pas ses mots tout au long de la précampagne au moment où elle recueillait les 600 signatures, 20 par district. Elle a toujours montré à cette presse que la mort de son père lui tenait plus à coeur plutôt qu’un projet de société à présenter à ses électeurs. Comme elle déléguait des gens dans certains districts du pays pour faire signer les personnes qui cautionnaient sa candidature, celles-ci ont commis des
erreurs inimaginables, d’après la Commission Nationale Electorale (NEC). Elle s’est disqualifiée quand celle-ci, la NEC, a constaté qu’une personne qui a signé sur la liste de ses supporters était morte bien avant l’exercice. La NEC remarquera également la signature d’une personne absente au pays au moment de la collecte de ces signatures.

En politique, on s’élimine de par des erreurs pareilles. Ainsi, Melle Diane Rwigara se voit chargée d’un double crime pénal d’usage de faux en écriture dans sa course politique. Comme les responsables de la sécurité publique ne veulent pas voir la campagne présidentielle du 4 août 2017 s’entâcher de climat malsain, ils décident de reporter à plus tard l’investigation poussée de ce crime.

En mal de publicité, les Rwigara volent la vedette à la police
De déclarations en déclarations incendiaires dans les médias, tout porte à croire que ces responsables ont été excédées de ces sarcasmes.
Cela a-t-il poussé les officiers du service des impôts à regarder de près et fouiner dans les comptes de l’entreprise BTC, une usine de tabac de la famille Rwigara pour constater “des arriérés d’impôts de quelques 5 milliards de francs depuis 2012”, d’après le Commissaire Général de RRA interrogé par Reuters ?

“Elles veulent instrumentaliser la presse et les medias sociaux”, a dit un analyste politique qui a requis l’anonymat, prenant appui du fait que les media internationaux ont été prompts à rapporter la soi-disante disparition de la candidate présidentielle refusée Diane Rwigara et de sa soeur Anne Rwigara, PDG de l’entreprise BTC de feu son père en compagnie de leur mère Mme Adeline Mukangemanyi.

Une police sur ses gardes fait tout pour éviter une force surmesurée aux provocations

“Ce sont des Rwandaises. Elles devraient se conformer à la loi mais elles sont tellement fâchées pour des raisons et des situations personnelles qu’elles font transparaître en public de façon indisciplinée”, a confié ce juriste qui trouve que “Généralement quand la justice te convoque, tu es obligé de répondre. Elles, elles ont opposé une force, un refus d’obtempérer aux agents de l’ordre. Elles ont calculé et tendu un piège aux agents de l’ordre, les officiers et agents de police, venus les arrêter. Elles voulaient qu’elles se fâchent et fassent une violence sur elles. Lesdits agents ont vite compris et, quoiqu’il en soit, ils ont rempli leur mission, celle d’amener le trio à l’interrogatoire et les ramener chez elles dans leur residence”, a-t-il indiqué.

Le porte parole de la police interrogé, lui aussi, trouve que la procédure de perquisition et de saisie opérées quelques jours avant au domicile Rwigara a été conforme à la loi.
“La perquisition a été opérée en présence du représentant du chef du quartier Kiyovu où reside la famille. Il a constaté, signature à l’appui, les biens saisis : 130 000 dollars, des ordinateurs et des téléphones portables. Les Rwigara ayant refusé de signer les biens perquisitionnés, c’est bien ce délégué du chef de quartier qui a dûment signé le procès verbal de saisie dressé dans leur résidence”, a informé le Porte parole de la Police, le Commissaire Theos Badegé.

Cette autorité policière a indiqué qu’après avoir convoqué trois fois de suite les trois Rwigara, elle a demandé au Parquet de la République un mandat d’amener autorisant l’Officier de Police à amener de force à l’interrogatoire tout sujet de justice qui n’obtempère pas.

“Encore une fois nous avons fait en sorte que le délégué du Chef de quartier, la plus petite instance de base, soit présent pour qu’il constate officiellement le retour des Rwigara dans leur residence”, a-t-il ajouté.

Un autre observateur intéressé trouve que “les Rwigara sont en manque de publicité. Au vu des sommes colossales qu’ils sont obligés de débourser au Fisc, il valait mieux ameuter la presse et habiller de couleur politique des crimes économiques et autres pénaux commis”.

L’opinion publique rwandaise trouve que c’est malheureux de voir une famille respectée prendre délibérément la voie de la désobéissance à l’autorité civile.

“Quelles que soient les circonstances, on n’a pas droit de faire un bras de fer avec la justice”, a dit le juriste ayant requis l’anonymat.

“Nous avons été obligés de recourir à la dernière solution, celle de les amener de force alors que si elles avaient répondu à la première ou à la dernière convocation, nous aurions fait notre travail sans problème”, a confié à la Presse le Commissaire Theos Badege qui, à le lire entre les lignes, soupçonne des forces extérieures souterraines qui, auparavant, ont propagé des rumeurs de la disparition des trois Rwigara alors qu’elles étaient bien dans leur résidence de Kiyovu.


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