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Hydrocarbures : le manque de carburant pénalise à nouveau les Brazzavillois .

Redigé par AFRCATIME
Le 6 janvier 2016 à 11:34

Il ne se passe plus deux mois d’affilée sans que la pénurie de carburant ne pénalise les activités quotidiennes de la population brazzavilloise. Depuis hier, en effet, on observe des longues files devant des stations-services. Une situation qui affecte non seulement des chauffeurs mais également des usagers qui ont du mal à se déplacer.
Habitués à payer 1000f la course, les usagers sont obligés de débourser 1500 voire 2000f pour la distance habituelle. « C’est la seule manière pour moi de récupérer (...)

Il ne se passe plus deux mois d’affilée sans que la pénurie de carburant ne pénalise les activités quotidiennes de la population brazzavilloise. Depuis hier, en effet, on observe des longues files devant des stations-services. Une situation qui affecte non seulement des chauffeurs mais également des usagers qui ont du mal à se déplacer.

Habitués à payer 1000f la course, les usagers sont obligés de débourser 1500 voire 2000f pour la distance habituelle. « C’est la seule manière pour moi de récupérer mon argent de carburant. Hier, j’ai dû acheter un bidon de 25 litres chez les revendeurs ambulants, appelés « Kadhafi », à 25.000F. Si j’allais à la station, j’y aurais passé la nuit, car il n’y a pas d’essence », a confié un taximan, avant de relever que le peu de disponible est livré à ceux qui « achètent du jus » aux pompistes.

Cette carence qui ne fait que perdurer n’a jusque-là aucune explication plausible. De la société de distribution aux gestionnaires des stations-services, personne ne donne la moindre explication.

Réagissant à la pénurie qui avait aussi touché, en décembre dernier, Pointe-Noire, ville d’approvisionnement, le directeur interdépartemental des hydrocarbures, Léandre Jean Blaise Kibassa-Poaty, avait rassuré que la situation allait se normaliser dans un bref délai.

Cette pénurie serait occasionnée, selon lui, par une panne survenue au niveau de la Congolaise de raffinage (Coraf). « Les travaux sont en cours de réalisation jusqu’à ce mois de décembre, période probable de fin des travaux et de démarrage des activités de raffinage. A la suite de cela, les approvisionnements programmés ont été effectués, malheureusement les caprices du marché et de la logistique n’ont pas permis d’approvisionner le pays dans les délais prévus », avait-il dit.

Pour rassurer la population sur la normalisation de la situation, Léandre Jean Blaise Kibassa-Poaty avait souligné qu’un bateau de cinq mille tonnes d’essence était attendu le 5 décembre et un autre de cinq mille tonnes de Jet et six mille tonnes de gasoil était attendu le 6 décembre. En plus de cela, un bateau de cinq mille tonnes d’essence et de quatre mille tonnes de gasoil était prévu pour le 10 décembre.

Déjà, avait-il poursuivi, un bateau de Jet A1 venait d’être dépoté pour une capacité de deux mille mètres cubes. D’autres importations, tous produits confondus, sont également attendus dans les prochains jours, ce qui va permettre de revenir à la situation normale avant le redémarrage de la raffinerie.

Si tous ces bateaux étaient réellement arrivés, à quoi est alors due la pénurie de carburant à Brazzaville en ce début du mois de janvier ?


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