Les autorites de l'hopital ne savent rien du denuement total de la famille a qui elles exigent une somme faramineuse dans son entendement

Le problème ? La famille de Bétrice Nyirandimukaga éait autrefois listée dans la catégorie sociale des personnes indigentes. Elle vit de tâches agricoles prestées au jour le jour pour avoir sa pitance. Par après, elle s’est retrouvée dans la catégorie des personnes aisées, Cat.3. Un dysfonctionnement qu’elle ne s’est pas expliquée. Elle commence à avoir des conséquences de ces erreurs de l’administration de son village.

A la mort de sa fille, elle a déclaré à la direction de l’hôpital qu’elle est indigente, incapable de rassembler cette grosse somme d’argent. L’administration de l’hôpital l’a renvoyée au district Karongi pour amener une attestation d’indigence pour qu’il lui soit donné le corps de sa fille pour des obsèques.

Beatrice Nyirandimukaga mere de la decedee assise sur le seuil de sa maison delabree

« Quand j’ai amené cette attestation, l’administration de l’ ;hôpital m’a demandé de retourner à la maison apporter le titre foncier de ma parcelle pour qu’il soit saisi comme garantie jusqu’à ce que je paye la totalité des frais d’hospitalisation de ma fille décédée », a dit Béatrice qui, en passant, montre que les gens qui ont pu voler à son secours n’ont pu cotiser que pour 20.000 francs seulement.

Sur un coup de tête, excédée par la sécheresse morale des agents de l’administration de l’hôpital, Béatrice a décidé de ne plus réclamer le corps de sa fille. « Qu’ils l’enterrent eux-mêmes. Il n’y a pas moyen de collecter une si forte somme », a-t-elle décidé.

Le denuement total

Pour les responsables du District, la famille n’a pas approché la direction de l’hôpital pour signer la reconnaissance de la facture à payer.

« La suite, nous, l’administration de district pouvons intervenir en soutenant la famille de la decedee », a confié au Umuseke.rw Drocella Mukashema, Vice Maire Affaires sociales du District Karongi.

Mais ce qui est sûr c’est que le corps de la défunte devra être restitué à la famille, a-t-elle ajouté.

Accourus au secours de Beatrice, les voisins aussi pauvres qu'elle ne peuvent pas rassembler lus de 20.000 francs soit moins d'un dixieme de la facture de l'hopital