L’Union Européenne(UE) a sanctionné ce lundi 12 décembre sept personnalités congolaises jugées responsables des violences dans leur pays.
Ces sanctions portent sur des mesures restrictives en matière de déplacements et un gel des avoirs à l’égard de sept responsables congolais « occupant des positions de responsabilité dans la chaîne de commandement des auteurs de violences ».
« Le 19 décembre, date qui marque l’échéance constitutionnelle du mandat du Président Kabila, reste lourd d’incertitudes et de risques, après les récents épisodes de répression et de violations des droits fondamentaux », note l’UE dans une déclaration.
« L’Union européenne suivra avec une attention accrue l’évolution politique cruciale que connaîtra la RDC dans les prochaines semaines. Dans ce contexte, des mesures restrictives supplémentaires pourront être envisagées en cas d’obstruction du processus politique ou de nouvelles violences », indique la déclaration.
L’Union européenne apporte par ailleurs son soutien à la médiation des évêques catholiques pour parvenir à un accord inclusif sur une transition menant le pays vers des élections pacifiques et crédibles dans les plus brefs délais.
Les 7 responsables sanctionnés
Parmi les 7 personnes sanctionnées, on compte 4 membres de la garde républicaine, de l’armée ou de la police congolaise ainsi que 3 « hauts responsables et personnes d’influence ».
– Ilunga Kampete : commandant de la garde républicaine (GR). Selon l’UE, il était responsable des unités de la GR déployées sur le terrain et impliquées dans le recours disproportionné à la force et à une répression violente en septembre 2016 à Kinshasa.
– Gabriel Amisi Kumba : commandant de la première zone de défense de l’armée congolaise (FARDC). Pour l’Union européenne, ses forces ont participé au recours disproportionné à la force et à la répression violente en septembre 2016 à Kinshasa.
– Ferdinand Ilunga Luyoyo : commandant de l’unité anti-émeute, appelée Légion nationale d’intervention de la police nationale congolaise (PNC). Il est accusé d’être responsable du recours disproportionné à la force et à la répression violente en septembre 2016 à Kinshasa.
– Célestin Kanyama : commissaire de la police nationale congolaise (PNC). Il est accusé d’avoir contribué, en les planifiant, dirigeant ou commettant, à des actes constituant de graves violations des droits de l’homme en RDC.
– John Numbi : ancien chef de la police nationale congolaise (PNC). Pour l’UE, il demeure un personnage influent qui a notamment été impliqué dans la campagne d’intimidation violente menée dans le cadre des élections des gouverneurs de mars 2016 dans les quatre provinces de l’ex-Katanga.
– Roger Kibelisa : responsable civil. Il est accusé d’avoir participé à la campagne d’intimidation contre des membres de l’opposition.
– Delphin Kaimbi : chef du service du renseignement militaire (ex-DEMIAP). Pour l’Union européenne, il fait partie du centre national d’opérations, la structure de commandement et de contrôle responsable des arrestations arbitraires et de la violente répression à Kinshasa en septembre 2016.
avec rwanda news agency
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