L’étude faite par l’Association Search for the Common Ground montre que la participation féminine se heurte à un bon nombre de barrière comme la combinaison d’une double charge familiale et professionnelle, la religion et la résignation chez centaines femmes.

Dans une conférence organisée ce mercredi 29 janvier par l’Association des Femmes Journalistes en partenariat avec l’Association Search for common ground, ces deux associations ont voulu analyser les barrières qui freinent la participation féminine dans les médias.

Comme l’a indiqué la Présidente de l’Association Search For Common Ground au Burundi, Floride Ahitungiye, la femme burundaise est moins représentée dans les médias suite notamment à des stéréotypes et préjugés culturels.

L’étude faite au mois de septembre 2013 a démontré que la femme burundaise peut limiter elle-même ses opportunités car elle s’obstine souvent, par manque d’estime de soi à prendre la parole ou de proposer son idée de peur d’avoir des répliques de leur conjoints. Un autre problème qui se remarque dans le secteur médiatique est celui d’un salaire dérisoire qui devient un blocage pour la femme burundaise de relier le travail et les autres taches quotidiens.

Ceux qui ont pris part a cette conférence, ont proposé quelques solutions entre autre la sensibilisation des hommes et des femmes, confier des responsabilités ou des postes de prise de décision aux femmes, intégrer des programme médiatiques qui donnent la paroles aux femmes.

Vous saurez que la Ministre en charge de la télécommunication, de l’information et des relations avec le parlement, Leocadie Nihazi était présente lors de cette conférence.