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La Ministre Oda Gasinzigwa : pas de sanctions contre les élèves aux grossesses non désirées

Redigé par IGIHE
Le 27 juillet 2015 à 01:38

La Ministre de gender et de la Promotion de la femme, Mme Oda Gasinzigwa, a déclaré que les élèves ayant eu des grossesses non désirées vont être aidées au lieu d’être renvoyées de l’école. Pour elle, leur renvoi entraîne toute une série de difficultés auxquelles elles font face dans la vie sociale.
La Ministre a fait cette déclaration en ce 26 juillet 2015 alors qu’elle participait aux cérémonies de lancement de la session ITORERO (Ecole Traditionnelle rwandaise) à l’intention de 120 jeunes filles étudiant (...)

La Ministre de gender et de la Promotion de la femme, Mme Oda Gasinzigwa, a déclaré que les élèves ayant eu des grossesses non désirées vont être aidées au lieu d’être renvoyées de l’école. Pour elle, leur renvoi entraîne toute une série de difficultés auxquelles elles font face dans la vie sociale.

La Ministre a fait cette déclaration en ce 26 juillet 2015 alors qu’elle participait aux cérémonies de lancement de la session ITORERO (Ecole Traditionnelle rwandaise) à l’intention de 120 jeunes filles étudiant à l’étranger. Cette session a pour objectif de sensibiliser la jeune fille rwandaise à la poursuite de sections et facultés scientifiques au cours de leur cursus académique.

Cette session est organisée dans le Centre Scolaire pour Filles de Gashora en District Bugesera.

D’après la ministre, renvoyer de l’école une élève enceinte n’existe plus au Rwanda. "Il est permis à la jeune fille enceinte de poursuivre ses études. La renvoyer est une façon de compliquer davantage ses problèmes sociaux. Au contraire, nous l’encourageons à regagner les bancs de l’école. De telles filles-mères donnent de bons conseils à leurs soeurs pour qu’elles ne retombent pas dans la même erreur, a dit la ministre.

La ministre trouve que c’est injuste de voir les jeunes gens qui les auront engrossées continuer tranquillement leurs études au moment où les pauvres jeunes filles en sont interdites, a ajouté la ministre montrant qu’un jeune homme qui engosse une fille de moins de 18 ans est poursuivi par la loi mais que la question est différente pour la fille ayant eu une grossesse non désirée et âgée de plus de 18 ans ; raison pour laquelle, a-t-elle ajouté, il faut entourer de sollicitude agissante les filles de cette dernière catégorie.

Au delà de tout ceci, la ministre a insisté sur le renforcement des stratégies d’enseignement de l’éducation sexuelle pour la classe des adolescents.


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