L’organisation non-gouvernementale FOCODE critique l’organisation de l’émission radiophonique des porte-paroles des différents ministères et autres organisations de l’Etat où il faut répondre aux questions des citoyens. Pour le FOCODE, l’idéal est que le président de la République en personne réponde à ces questions puisque c’est lui qui a été élu par suffrage universel. Si une fois, il n’est pas disponible, qu’il soit remplacé par ces deux vice-présidents.
Il est prévu ce 27 Décembre une émission radiophonique où les porte-paroles répondront aux questions des citoyens. Une initiative de communication du gouvernement qui se passe tous les six moins. Le FOCODE (Forum pour la Conscience et le Développement) donne son point de vue en disant que c’est le président de la République qui devrait répondre à ces questions provenant des citoyens ou ses vice-présidents dans le cas où le premier serait empêché. Pacifique Nininahazwe, président du FOCODE, dit qu’ils saluent cette initiative du gouvernement de réaliser cette émission à l’endroit les journalistes et pour les citoyens mais, il critique l’organisation de cette émission. Comme le dit Pacifique Nininahazwe, le peuple burundais n’a pas élu ces porte-paroles. La parole d’un porte-parole est toujours provisoire jusqu’à ce que les détenteurs de la fonction confirment. De plus, les porte-paroles ne peuvent pas remplacer les élus du peuple.

Il est difficile que 30 porte-paroles puissent donner les informations claires et suffisantes sur le bilan et les orientations de l’Etat, et cela dans une seule émission. En principe, les porte-paroles apportent des petites clarifications ou des informations urgentes. Pour le FOCODE, une seule émission réunissant les porte-paroles de l’Etat, de l’assemblée national, de la justice, fait qu’il ait des confusions sur l’organisation de chaque secteur.
A l’endroit des journalistes d’inviter des spécialistes, des membres de la société civile pour donner leur point de vu après cette émission. Le FOCODE demande au Conseil National de la Communication de participer dans la préparation de cette émission pour le bon déroulement de celle-ci. Ainsi, les citoyens auront une information plus ou moins exhaustive. Pour Pacifique Nininahazwe, il n’est pas compréhensible que le public soit améné à écouter une même production durant 3 heures, un même langage pendant tous ce temps.
Cette organisation non-gouvernementale finit en demandant aux journalistes qui animeront cette émission de poser, à ces porte-paroles, la question de savoir où sont leurs chefs, les activités auxquelles ils sont en train de vaquer au point de manquer deux heures en trois mois pour répondre aux questions des journalistes et des citoyens.
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