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Le pape François, ancien videur de boîte de nuit

Redigé par Le Point.fr
Le 4 décembre 2013 à 10:35

Lors d’une visite à des paroissiens, le Saint-Père s’est pris au jeu d’égrener quelques lignes de son CV et de révéler un passé pas toujours très catholique.
Jorge Mario Bergoglio, ancien archevêque de Buenos Aires et actuel souverain pontife, n’en finit pas de surprendre. Loin du style discret de son prédécesseur Benoît XVI, le pape François a préféré de sa vie ne rien cacher. Ni son tropisme pour le club de football de San Lorenzo (Buenos Aires), ni son histoire d’amour de jeunesse : "Elle faisait partie (...)


Lors d’une visite à des paroissiens, le Saint-Père s’est pris au jeu d’égrener quelques lignes de son CV et de révéler un passé pas toujours très catholique.

Jorge Mario Bergoglio, ancien archevêque de Buenos Aires et actuel souverain pontife, n’en finit pas de surprendre. Loin du style discret de son prédécesseur Benoît XVI, le pape François a préféré de sa vie ne rien cacher. Ni son tropisme pour le club de football de San Lorenzo (Buenos Aires), ni son histoire d’amour de jeunesse : "Elle faisait partie d’un groupe d’amis avec qui je dansais. Mais après, j’ai eu ma vocation religieuse", a-t-il affirmé à la presse.

Le pape François n’en finit pas de surprendre les catholiques

Une ouverture et une franchise dont le jésuite a une nouvelle fois fait preuve, lundi. En visite à l’église Saint-Cyrille d’Alexandrie, au nord-est de Rome, le Saint-Père s’est laissé aller au jeu de la confession. À l’oreille de paroissiens, il a dévoilé avoir officié comme videur dans une boîte de nuit sordide de Córdoba, pour payer ses études de chimie, selon l’agence américaine Catholic News Service.

À son CV, l’évêque de Rome rajoute aussi quelques lignes, rappelant qu’il avait également dû passer le balai dans des entreprises et testé des produits pharmaceutiques. C’est donc après avoir "jeté les fauteurs de troubles hors des clubs qu’il a découvert le secret pour ramener les gens dans l’Église", s’amuse-t-on dans la presse. Bien que l’intéressé, lui, préfère rappeler que c’est dans son travail d’enseignant de psychologie et de littérature qu’il a trouvé la clé.

Un oecuménisme qui vaut au Saint-Père, trop ouvert aux plus pauvres, trop tolérant, de se voir décerner par le New York Magazine le titre de "pire videur du monde".


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