Ces espaces, au lieu d’offrir un refuge spirituel et un soutien moral aux fidèles, se transforment en instruments de manipulation, où la foi est détournée au profit d’intérêts mercantiles. L’intervention de l’État dans ce domaine témoigne d’une volonté affirmée de protéger les citoyens contre l’exploitation psychologique et matérielle, rappelant que la liberté religieuse ne saurait se confondre avec l’impunité ni justifier la prédation.
Sanctionner ceux qui, sous l’apparat de ministres du divin, se livrent à l’exploitation de la détresse humaine, est une exigence de justice et de moralité publique. Ces pseudo-religieux, par leur duplicité et leur avidité, trahissent les principes fondamentaux de la foi et bafouent la confiance des communautés qu’ils prétendent guider.
L’action coercitive de l’État s’impose donc comme un garde-fou nécessaire, réaffirmant que l’autorité civile détient le pouvoir et le devoir de garantir que la dévotion religieuse demeure un espace de sincérité et non un champ d’opportunisme et de corruption.
Trop souvent, certains pseudo-hommes de Dieu transforment la foi en un instrument de commerce, monnayant les miracles, cultivant l’opacité financière et manipulant la vulnérabilité des fidèles.
En refusant toute transparence et en confondant vocation spirituelle et intérêt mercantile, ces individus trahissent non seulement les principes religieux, mais également la dignité fondamentale de leurs communautés.
Autorité et foi sous juridiction
L’État se doit d’intervenir avec fermeté, car la croyance religieuse ne saurait se placer au-dessus des lois de la République. La tolérance envers de tels agissements constituerait une abdication de responsabilité morale et civique.
En agissant ainsi, le Rwanda réaffirme que la justice humaine et la droiture spirituelle convergent : Dieu ne bénit pas la cupidité et n’approuve pas les voleurs, et la société ne saurait tolérer que la foi serve d’alibi à l’exploitation et à la rapacité.
Les fidèles sincères, dont la dévotion demeure pure et désintéressée, méritent le respect et la protection, tandis que ces faux pasteurs, semblables aux pharisiens que Jésus lui-même dénonçait comme « hypocrites » et « guides aveugles », sont désormais confrontés à la rigueur de la loi et à la réprobation publique.














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