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Le Rwanda proteste contre les embuscades tendues contre les secours en Centrafrique

Redigé par IGIHE
Le 21 février 2014 à 04:53

Les troupes de la MISCA (Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique sous conduite Africaine) et les troupes françaises de SANGARIS tombent dans les embuscades au cours de leurs activités de convoyage des secours destinés aux Centrafricains.
La correspondante de RFI sur place à Bangui, Sonia Rolley, rapporte que les troupes rwandaises ont fait ce convoyage en ce 19 février 2014 sous une pluie de balles tirées par des milices centrafricaines armées.
« La capitale Bangui est coupée de (...)

Les troupes de la MISCA (Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique sous conduite Africaine) et les troupes françaises de SANGARIS tombent dans les embuscades au cours de leurs activités de convoyage des secours destinés aux Centrafricains.

La correspondante de RFI sur place à Bangui, Sonia Rolley, rapporte que les troupes rwandaises ont fait ce convoyage en ce 19 février 2014 sous une pluie de balles tirées par des milices centrafricaines armées.

« La capitale Bangui est coupée de l’extérieur. Vivres et autres matériels ne parviennent pas aux Associations et ONGs de distribution de secours. A notre arrivée en Centrafrique, nous avons été les premiers à ouvrir un corridor où faire passer vivres et autre logistique. Nous devons faire face aux tirs des groupes armés le long du trajet pour que les biens convoyés arrivent à destination », a déclaré à RFI le Gén. Nzabamwita, porte-parole de l’armée rwandaise avant d’ajouter que pour le cas précis où les Rwandais ont escorté les deux mille réfugiés centrafricains pour la Centrafrique et qu’ils ont été attaqués, « L’objectif de ces attaques était tuer les civils innocents que nous escortions et faire en sorte que les vivres n’arrivent pas à Bangui ».

Sur France 24 dans son émission ‘Débat’, deux journalistes Tatiana Mossot et Julia Boudet rapportent comment elles se sont embarquées dans le convoi escorté par des militaires rwandaise sur la Route Bangui-Yaloke-Beloko-Frontière camerounaise sur le poste Garoua Boulai.

Elles ont témoigné comment cette longue route est jalonnée de lourds dangers dans les opérations de désarmement des milices centrafricaines tout le long de la route. Des fois ce désarmement est pacifique, d’autres fois ces milices opposent de la force avant d’accepter de désarmer.


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