Le gouvernement des États-Unis s’est engagé à améliorer ses relations avec le Zimbabwe après la tenue d’élections libres et justes dans ce pays plus tard dans l’année, a déclaré jeudi un envoyé diplomatique.

Le Zimbabwe doit organiser un référendum constitutionnel le 16 mars et des élections générales plus tard dans l’année. Ces élections devraient clôturer une période mouvementée de quatre années de gouvernement de coalition dont les membres partenaires ont reconnu qu’il ne fonctionnait pas.

Le siys-secrétaire d’État américain chargé des affaires africaines, Reuben Brigety, a déclaré aux médias à l’issue de sa rencontre avec le vice-président Joice Mujuru que les États-Unis, après avoir appliqué des sanctions à l’encontre du Zimbabwe depuis plus de dix ans, étaient prêts à un dégel des relations.

« Nous savons que 2013 sera une année très importante dans l’ histoire du Zimbabwe », a-t-il dit. « Comme une grande partie du monde occidental, nous espérons assister tout au long de l’année à un processus pacifique et démocratique aboutissant à des élections pacifiques et légitimes, reconnues comme démocratiques au niveau international, nous espérons pouvoir renforcer en conséquence nos relations avec le Zimbabwe, et plus important encore nous espérons un avenir meilleur pour le Zimbabwe », a ajouté M. Brigety.

Il a ajouté que son gouvernement suivrait le scrutin prochain avec un grand intérêt. « Le gouvernement des États-Unis suivra évidemment ces élections et leur nature. Nous espérons sincèrement que le gouvernement du Zimbabwe invitera des observateurs internationaux neutres pour surveiller leur déroulement », a-t-il dit.

« Nous espérons sincèrement qu’ils pourront, comme le reste de la communauté internationale, contribuer à apposer le sceau de la reconnaissance internationale à ce qui sera nous en sommes convaincus des élections libres et justes plus tard cette année », a-t-il dit.

M. Brigety a déclaré qu’il y avait un grand nombre d’organisations basées aux États-Unis qui souhaiteraient aider à s’assurer que ces élections soient libres et justes.

Les relations entre le Zimbabwe et les États-Unis se sont dégradées il y a une dizaine d’années lorsque le gouvernement américain, se fiant à l’avis du Royaume-Uni, a adopté la Loi pour la démocratie et la reprise économique au Zimbabwe imposant des sanctions sur ce pays d’Afrique australe.