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Liban : Nasrallah évoque une possible intervention directe de l’Iran et du Hezbollah en Syrie

Redigé par rfi
Le 1er mai 2013 à 06:46

Le chef du Hezbollah a très clairement apporté son soutien à Bachar al- Assad le 30 avril lors d’une intervention sur la chaîne du mouvement chiite libanais al-Manar. La Syrie compte dans la région de vrais amis, dit Hassan Nasrallah, évoquant une possible intervention directe de l’Iran et du Hezbollah. Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah. REUTERS/Sharif Karim
Hassan Nasrallah a par ailleurs reconnu pour la première fois l’engagement des troupes du Hezbollah dans la bataille en Syrie. (...)


Le chef du Hezbollah a très clairement apporté son soutien à Bachar al- Assad le 30 avril lors d’une intervention sur la chaîne du mouvement chiite libanais al-Manar. La Syrie compte dans la région de vrais amis, dit Hassan Nasrallah, évoquant une possible intervention directe de l’Iran et du Hezbollah.

Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah.
REUTERS/Sharif Karim

Hassan Nasrallah a par ailleurs reconnu pour la première fois l’engagement des troupes du Hezbollah dans la bataille en Syrie. Cette intervention d’Hassan Nasrallah intervient alors que le centre de la capitale syrienne a une nouvelle fois été frappée par un attentat, près de 24h après celui qui avait visé le Premier ministre. Treize personnes y ont trouvé la mort selon Damas.

La crise syrienne n’est plus une guerre entre Syriens, mais un conflit à dimension régionale. C’est ce qui ressort du discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, pour qui le but de la guerre est la destruction totale de la Syrie pour qu’elle soit rayée de l’équation régionale. Ils veulent en Syrie un État faible incapable de contrôler son pétrole et son gaz, a-t-il dit.

Mais selon lui, le régime syrien n’est pas seul. Sur un ton ferme, le chef du Hezbollah a affirmé que les amis de Damas dans la région ne permettront pas la chute de la Syrie entre les mains des Etats-Unis et d’Israël ou aux groupes extrémistes sunnites.

Selon lui, Damas ne tombera jamais aux mains des rebelles. Hassan Nasrallah n’a pas exclu une intervention directe des alliés du régime syrien dans la bataille si la situation devient plus dangereuse. Des États, des mouvements de résistance et d’autres forces seront dans l’obligation d’intervenir de manière efficace dans la confrontation sur le terrain, at-il prévenu.

Le chef du Hezbollah a confirmé la participation de ses hommes dans les combats de Kousseir, près de la frontière libanaise et dans la défense du mausolée chiite de Sayeida Zeineb au sud de Damas. Des combattants du Hezbollah y sont morts et la bataille n’est pas finie, a-t-il reconnu.

Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh


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