Ladite commission a découvert des mauvaises pratiques dans la procédure de mise en exécution des projets de développement en cours. Dans certains districts, les profits qui étaient escomptés n’ont pas été récoltés.
Pour le seul district de Muhanga en Province du Sud, KT press rapporte que plusieurs millions ont été investis dans de tels projets, « mais il n’y a pas eu de follow up pour évaluer les résultats ».
Ceci transparaît dans le rapport de l’OAG/Office de l’Auditeur Général des Comptes de l’Etat, exercice 2017-18, rapporte le journal qui trouve que le District Muhanga a versé aux exécuteurs des travaux de construction de la Zone industrielle du District quelque 351 millions de francs au lieu de 239 millions de par les clauses du contrat dûment signés entre eux et les autorités du district.
L’OAG autant que le PAC ne comprennent pas comment un exécutant peut abandonner les travaux pour lesquels il a signé un contrat de service et rester impuni et faire engager des dépenses supplémentaires au district qui recourt aux services d’un autre exécutant pour terminer les travaux commencés par le premier.
« Le contrat était assuré chez Radiant. Malheureusement, l’assureur n’a pas voulu nous rembourser le montant des travaux non exécutés, 112 millions de francs, par le Contractant défaitiste NJB Ltd. Nous avons porté l’affaire en justice », a dit Innocent Kayiranga, le Maire intérimaire de Muhanga montrant qu’il n’est pas question d’irresponsabilité de la part des dirigeants du district, qu’ils n’ont fait que suivre la procédure.
La Commission tient à condamner les dirigeants du district d’irresponsabilité. Elle relève qu’un autre Contractant, M.Jabo ltd, qui devait réhabiliter la route Kibangu-Nyabinoni s’est fait payer 540 millions de francs pour avoir exécuté 90% des travaux d’une valeur totale de 720 Millions ; qu’il a abandonné le reste des travaux consistant en la construction de 5 ponts.

La commission accuse les dirigeants de District d’avoir donné un acompte énorme au Contractant qui ne trouvait plus aucun intérêt à continuer de lourds travaux restants pour si peu d’argent qu’il devait percevoir à la fin des travaux.
« Un dirigeant doit répondre de cet argent. Dans tous les cas, celui qui l’a débloqué savait bien qu’il est largement supérieur aux travaux réalisés. Sinon cela s’expliquerait que les ingénieurs qui assuraient la surveillance des travaux n’étaient pas à la hauteur de leur tâche. Non ! Nous enfilons solennellement, ici et maintenant, notre plainte contre ces fonctionnaires irresponsables », a dit Hon. Jean Chrysostome Ngabitsinze, montrant une nouvelle image de la Commission PAC qui cette fois-ci doit réprimer des infractions de mégestion des agents de l’Exécutifs.
Pour lui, il y a plusieurs formes cachées de corruption, même morale qui font ménage dans l’Appareil Exécutif du pays.
La Commission PAC du Parlement rwandais n’y va pas de main morte. Depuis le début de cette année, elle a convoqué 60 institutions gouvernementales y compris les administrations de districts pour s’expliquer du pourquoi elles n’ont pas pu recueillir une note supérieure ou égale à 60% dans leurs contrats de performance tels qu’exigés par l’OAG.
Pour ce mardi, 24 septembre, les dirigeants de District Karongi ont comparu pour donner d’amples explications sur le fait que le marché transfrontalier d’une valeur de 1.5 milliards de francs en construction dans la ville de Karongi sur les bord du lac Kivu en province de l’Ouest ne répond pas aux standards.
La Commission parlementaire PAC de cette investiture tient à ramener sur le tapis tout l’argent de l’Etat dilapidé depuis les années antérieures comme le stipulent les rapports annuels de l’OAG. En effet, ces rapports montrent que 200 milliards de francs ont été mal gérés au cours de l’exercice budgétaire 2015-16.
Pour ce qui est de la poursuite des dirigeants cupides et véreux, il est rapporté qu’au cours de ces cinq dernières années, 999 ont été déférés devant les tribunaux. Parmi eux, 270 ont été reconnus coupables de détournement de 4.2 milliards de francs ; qu’à ce jour 3.8 milliards de francs sont rentré dans les caisses publiques.
De ces 999 personnes reconnus coupables, 625 ont remboursé de leur propre gré 999,8 millions de francs, 9.100 $ et 3.225 Euros.
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