Pauvreté, insécurité alimentaire, statut socioéconomique du ménage, une démographie galopante, le coût élevé des produits agricoles, aléas climatiques, les pratiques inappropriées d’alimentation de complément pour jeune enfant, sont parmi les causes de la malnutrition au Burundi.
Le Burundi est l’un des pays les plus touchés par la faim au monde. Le taux de prévalence de la malnutrition chronique (retard de croissance, trop petit pour l’âge) est de 58% avec 71% dans certains zones (Seuil critique OMS : 40%).
Dans le but d’échanger sur l’état des lieux de la malnutrition au Burundi, un atelier d’échange avec les partenaires a été organisé ce lundi, 25 Novembre 2013 par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en collaboration avec la 2eme vice-présidence sur l’enrichissement des aliments au Burundi dans la lutte contre la malnutrition.
Déo Guide Rurema, Point Focal SUN (Scaling Up Nutrition) au Burundi, dans son mot liminaire a fait savoir que de la malnutrition n’est pas seulement une préoccupation mais une priorité mondiale actuellement et que le gouvernement du Burundi s’est déjà engagé dans la lutte contre la malnutrition.
Au Burundi, un ménage sur deux a une consommation alimentaire inadéquate. Et parmi les provinces les plus touchées se retrouve Ngozi en tête de liste. La cause étant son taux élevé de croissance démographique.
L’enrichissement des aliments éléments nutritifs a été choisi parmi les solutions pour remiédié à la malnutrition au Burundi. Les aliments potentiels à fortifier est la farine de manioc, la farine de maïs et la farine de blé dans tous les coins du pays. Parmi les types de fortifications existants, la fortification industrielle est celle qui va être utilisé. au Burundi. La farine est le premier produit qui sera enrichi parmi les produits les plus consommer au Burundi.
Selon l’exposé du Professeur Louis Laleye, Consultant au près du PAM, l’importance de la fortification des produits alimentaires est de permettre l’amélioration de la santé publique et de lutte contre la malnutrition. Il s’agit d’une stratégie efficace, sûr et économique pour faire prendre des vitamines et des minéraux essentiels manquantes dans le régime quotidien des burundais. Cela augmentera du coup la productivité, le développement économique et agro-alimentaires. L’éducation des consommateurs aura également un plus.
Quant à Isabelle Djossa, facilitateur internationale de SUN/REACH pour le renforcement de la nutrition, elle a fait savoir que le programme SUN va continuer à intervenir en contribuant à la nutrition et à la sécurité alimentaire. Et cela passera dans le domaine de l’agriculture, approvisionnement en eau potable et assainissement, éducation et emploi, soins de santé et responsabilisation de la femme.
Au moment des échanges, les députés et sénateurs présents ont posé la question de savoir si la fortification des aliments ne risque pas de limiter les consommateurs, les orateurs du jour ont fait savoir qu’il n’y a rien à craindre car tout a été calculé à l’avance par les concepteurs du projet.
Vous saurez que l’objectif au Burundi, est de réduire la malnutrition chronique à 48% d’ici 2017.
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