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Pâques au Rwanda : une fête sans grand enthousiasme

Redigé par IGIHE
Le 18 avril 2014 à 04:15

Malgré qu’autour de 90% des Rwandais appartiennent aux religions chrétiennes, majoritairement catholiques, leur enthousiasme pour les fêtes de Pâques a visiblement diminué.
Depuis le génocide contre les Tutsis d’Avril 1994, la période de commémoration éclipse le goût pour les festivités pascales.
Plus d’un million de Tutsis ont été tués de pour une période de 100 jours à partir du 7 Avril. L’intervention du FPR a mis fin au génocide et a ainsi commence une phase de reconstruction du pays déchiré par un mal (...)

Malgré qu’autour de 90% des Rwandais appartiennent aux religions chrétiennes, majoritairement catholiques, leur enthousiasme pour les fêtes de Pâques a visiblement diminué.

Depuis le génocide contre les Tutsis d’Avril 1994, la période de commémoration éclipse le goût pour les festivités pascales.

Plus d’un million de Tutsis ont été tués de pour une période de 100 jours à partir du 7 Avril. L’intervention du FPR a mis fin au génocide et a ainsi commence une phase de reconstruction du pays déchiré par un mal qui n’a pas épargné les églises.

Les Tutsis qui se cachaient dans les églises espérant y trouver refuge y périrent certains leurs chapelet en mains.

Toutefois, les fêtes de paques conservent leur signification.

Pendant le dimanche de Pâques, les chrétiens célèbrent la résurrection du Seigneur Jésus-Christ.

Les chrétiens croient, selon la Bible en la résurrection de Jésus ce jour trois jours après sa mort sur la croix. La mort de Jésus-Christ sur la croix est commémoré le Vendredi saint, celui d’avant Pâques.

Par sa mort et sa résurrection, Jésus a payé la prix pour le péché, rachetant tous ceux qui croient en lui pour la vie éternelle

Difficultés des dates pour les Paques

La fête de Pâques était célébrée de façon diverse par les églises chrétiennes primitives. Certaines des premières Églises continuaient à célébrer la passion du Christ le jour de la Pâque juive, en particulier les Églises syriaques attachées à la tradition johannique qui identifiait le sacrifice du Christ à l’offrande pascale.

D’autres, telles l’Église de Rome, fêtaient Pâques le dimanche suivant la Pâque juive, mettant ainsi l’accent sur la Résurrection au lendemain du Shabbat.

Le calendrier hébreu étant lunisolaire, tous les mois commencent à la Nouvelle Lune ; le 14 du mois de Nissan correspond donc en général à la Pleine Lune à quelques jours près (c’est-à-dire le quatorzième après la nouvelle lune visible depuis jérusalem la plus proche de l’équinoxe)

L’année du calendrier juif compte 12 ou 13 mois lunaires ; pour que Nissan reste le premier mois du printemps, l’intercalation d’un mois complémentaire était décidée par le Sanhédrin quand c’était nécessaire pour respecter le rythme des saisons6.

Après le Ier concile de Nicée en 325, il fut décidé que le calcul de la date de Pâques se ferait selon une règle fixe7. Ainsi, « Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après », donc le dimanche après la première pleine lune advenant pendant ou après l’équinoxe de printemps.

Un problème, apparu plus tard, est la différence des pratiques entre les églises occidentales et les églises orthodoxes. Les premières adoptent en 1582 le calendrier grégorien pour calculer la date de Pâques, alors que les autres continuent à utiliser le calendrier julien originel.

Le Conseil œcuménique des Églises proposa une réforme de la méthode de détermination de la date de Pâques lors d’un sommet à Alep (Syrie), en 1997. Cette réforme aurait permis d’éliminer les différences de dates entre églises occidentales et orientales8 ; elle devait entrer en application en 2001, mais elle échoua.

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