Il faut rêver d’un pacte de stabilité signé par les Etats de la Communauté de l’Afrique de l’Est auxquels s’ajouterait la RDC

L’année 2015 s’écoule donc au moment où il y a eu quelques éclaircies dans les relations des pays des Grands Lacs. Les peuples de cette partie sont soucieux de voir la paix et la sécurité rétablies afin qu’ils s’adonnent en toute quiétude aux travaux de développement de leurs pays.

Bilan sécuritaire

Tout porte à croire que le Rwanda et le Congo de Kabila s’efforcent de rétablir de bonnes relations. Mais certains lobbies occidentaux parfaitement intéressés du non règne de la pa ix dans la région n’approuvent pas la possibilité de cette lune de miel entre les deux pays. On a noté avec intérêt au cours de cette année le voyage du ministre kinois de la défense à Kigali. Certainement que les entretiens avec les autorités de Kigali se sont focalisés sur les meilleures stratégies d’éradiquer les FDLR rwandaises qui règnent en seigneurs de guerre sur de larges contrées de la Province du Nord Kivu.

Dommage que de puissants groupes d’ONGs européennes opérant au sein de l’EURAC (ONGs européennes en Afrique Centrale) sont farouchement contre les opérations militaires conjointes rwando congolaises pour ratisser tous les coins et recoins de cette province et ainsi terminer le désarmement forcé de ces milices rwandaises qui posent comme une menace au règne de la vraie démocratie dans cette Afrique-ci.

On se rappellera le fait que ces deux pays menaient, depuis 2009, des opérations militaires conjointes contre les menaçantes FDLR/Forces Démocratiques de Libération du Rwanda qui sévissent dans l’Est de la RDC. En ce moment-là, il existait dans l’Est de la RDC 4 régiments militaires (2 Congolais et 2 Rwandais) des forces spéciales pour traquer ces FDLR.

Les FDLR exportent la Violence au Burundi

Mais ces Fdlr vont migrer vers le Burundi pour de sales besognes de tueries macabres sur les Barundi qui contestent le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza.
Tout porte à croire que certaines puissances occidentales ne sont pas intéressées à voir une Afrique des Grands Lacs pacifiée. Les Fdlr leur sont utiles pour cela car elles créent des foyers de tensions ici ou là.
Combien sont-elles au Burundi ? Des sources interrogées sont incapables de donner un chiffre exact. Néanmoins, elles parlent d’un mouvement continu entre le Sud Kivu congolais et Bujumbura au point que cette mobilité fausse toutes les données chiffrables.

FOREBU entre dans la danse

La paix n’est plus pour demain. Un mouvement de guérilla se déclare au Burundi. Il se nomme FOREBU/Forces Républicaines Burundaises. Il entend lutter contre la répression qui s’abat sur les jeunes gens des quartiers contestataires de Bujumbura.
« Le Burundi sera dans une situation de cessation de paiement à la fin du mois de janvier de l’année prochaine », dit un observateur intéressé voulant faire savoir qu’ainsi tout est possible y compris le génocide systématique des tutsi du Burundi.
Pourtant ce Burundi affichait un visage démocratique par excellence avec une société civile active.

Un déficit démocratique ennemi d’affaires florissantes
Ce déficit démocratique a un impact négatif sur le développement économique qui commençait à être vivace dans la région. En effet, Bujumbura est une parfaite destination touristique finale avec ses plages sur le Tanganyika et ses belles collines luxuriantes d’une chaîne qui commence dans les parcs kenyanes et tanzaniennes pour les monts Ruwenzori et les gorilles rwandocongolais des volcans.

Pour un pacte de stabilité

Cette Afrique des Grands lacs devrait se ressaisir. A-t-on tenté une communauté de l’Afrique de l’Est regroupant le Kenya, l’Uganda, la Tanzanie et le Rwanda et Burundi ? Cette Communauté est-elle entrain de mettre des structures communes dont le Visa touristique unique ou la circulation avec une carte d’identité biométrique, eh bien ces actions devraient interpeller les dirigeants de ces pays. Ces dirigeants devraient comprendre qu’un si grand ensemble peut opérer des changements de mentalités des citoyens qui s’adonneraient dans un commerce actif et une circulation aisée des biens et des personnes.

Au temps où les 5 Chefs d’Etat des pays membres de la Communauté se rencontraient, il aurait fallu qu’ils se penchent de très près à ce Pacte de Stabilité accompagné de sanction pour un Chef d’Etat qui allait le violer. En quoi consisterait ce Pacte de Stabilité ?

Pour une Communauté où la RDC invitée deviendrait un sixième Etat membre qui met graduellement des structures communes à tous les Etats membres afin que les échanges commerciaux entre peuples soient accélérés, le Pacte signé par les Chefs d’Etat suggérerait que chaque pays doit tout fait pour que la paix et la tranquillité sur son territoire ne soient, en aucun cas, rompu.