C’est un peu la crise humanitaire oubliée en République Démocratique du Congo, celle qui sévit au Katanga, dans le sud-est du pays.

Ces dernières semaines, 7 000 civils, parmi lesquels plus de la moitié d’enfants ont été forcés de fuir les attaques de milices armées de Katanga dans le triangle formé par les territoires de Mitwaba, Manono et Pweto. Les organisations humanitaires tirent la sonnette d’alarme, car les milices ont recours à des méthodes de plus en plus violentes.
Plus de 600 maisons incendiées, des villages entiers rasés et vidés de leurs populations, l’agence de coordination des affaires humanitaires de l’ONU parle de véritables opérations de terre brûlée. Des raids d’un genre nouveau, menés par les combattants maï-maï, dans des zones reculées du Katanga. Depuis trois mois, ces attaques se sont multipliées.

La certitude qui règne c’est l’incapacité de l’État à assurer la sécurité sur ce territoire presque aussi grand que la France. Pourtant il y a quelques jours, le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej était sur place.
Il a rappelé la volonté du gouvernement de traquer ces miliciens et qu’ils soient désarmés. Sans vrai succès pour le moment : 400 combattants ont choisi de déposer les armes après cette visite, mais il en reste plus d’un millier encore actifs au Katanga.
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