La Police Nationale du Rwanda (RNP) de l ’Unité de protection de l’environnement (EPU), s’est rendue dans le secteur Ngororero, ce 3 Décembre pour encourager plus de 150 résidents et les mineurs du district de Ngororero, à jouer un rôle important dans la protection de leur environnement.

Aux résidents le directeur de l’EPU, inspecteur en chef de la police (CIP), Corneille Murigo a dit : "L’exploitation minière illégale envoie des substances toxiques dans les puits qui alimentent la rivière Nyabarongo. Et comme conséquence, la centrale hydroélectrique de Nyabarongo ne sera pas en mesure de produire suffisamment d’énergie."

Et de proposer : "si nous voulons atténuer les effets du changement climatique, nous devons trouver des stratégies de protection de notre environnement commun. Nous ne pouvons y arriver que par la plantation d’arbres collectivement, la création de terrasses et une jalouse protection des ressources naturelles telles que les forêts."

Un des mineurs, François Ntabwoba a souligné que les questions liées à des dommages environnementaux sont principalement causées par des mineurs illégaux. Il a promis de collaborer avec la police pour mettre un terme à l’exploitation minière illégale.

Le secrétaire exécutif du Secteur de Ngororero, Pascal Simpenzwe, a appellé les mineurs de la région à assurer la protection de l’environnement, et à garantir le respect maximum de lois et politiques environnementaux : "Si vous voulez augmenter votre entreprise, vous devriez le faire d’une manière plus appropriée comme prescrit dans vos licences d’exploitation minière. Sinon vous risquez de bientôt manquer de travail, et ça n’affectera pas que vous, mais aussi l’économie du pays," leur a-t-il prévenu.

Pendant la campagne, le commandant de police du District de Ngororero, Marc Gasangwa, a également donné une conférence sur la prévention du crime, en particulier le trafic humain et l’abus de drogues.

Lancé en uuin de cette année, l’EPU, qui fonctionne sous le département de l’investigation criminelle, a pour mandat de protéger l’environnement sous tous ces aspects, y compris l’espace aérien, la foresterie et de la biodiversité, ainsi que l’application des différents instruments juridiques.

L’unité est en train de mettre fin à cinq mois de sensibilisation dans tout le pays, sur la protection environnementale. Elle va bientôt passer à la réalisation d’une cartographie systématique des crimes contre l’environnement.

L’unité est considérée comme un facteur majeur de protection de l’environnement car il comprend non seulement l’application de la loi, mais aussi la participation à la préservation de l’environnement par l’éducation environnementale, l’interprétation pratique des lois environnementales aux citoyens, et l’engagement dans le processus de sensibilisation à la gestion de l’environnement public.

La plupart des crimes contre l’environnement sont moins connus, bien que la vitesse à laquelle ils sont commis est également encore très faible. Ils peuvent donc constituer une menace s’ils ne sont pas empêchés à un stade précoce, et la meilleure façon de le faire est de d’abord les identifier .