Quelques 209 combattants de la milice ex-FDLR ont été rapatriés depuis janvier 2017, a indiqué la Commission Rwandaise de Démobilisation et de Réintégration (RDRC).
Les chiffres de la RDRC indiquent également que l’année dernière, 154 ex-milices FDLR ont été rapatriées. Ils étaient 146 en 2015.
Au cours de leur récente rencontre de Brazzaville, les Chefs d’Etat de la Région membres de la CIRGL (Conférence Internationale sur la Sécurité dans la Région des Grands Lacs), ont exhorté la communauté internationale à accélérer le rapatriement au Rwanda des ex-combattants des milices actuellement dans les camps de transit dans les régions de Kanyabayonga, Walungu et Kisangani en RD Congo.
Les FDLR sont entrés au Congo en 1994 quand ils ont été défaits par le FPR (Front patriotique rwandais) qui venait alors de libérer le Rwanda et arrêter le Génocide des Tutsi. Les miliciens génocidaires Interahamwe d’alors, jeunesses extrêmistes des partis MRND (Mouvement Révolutionnaire National pour le Développement, au pouvoir), CDR (Coalition pour la Défense de la République), MDR (Mouvement Démocratique Républicain)... et les soldats de l’armée hutue vaincue, ne renoncent pas à l’idée de rétablir l’ancien régime hutu. Ils se sont divisés, ont changé de nom, actuellement FDLR/Forces Démocratiques de Libération du Rwanda et font aujourd’hui bien plus de mal aux Congolais qu’aux Rwandais.
"La communauté devrait prendre la responsabilité de rapatrier d’urgence tous les ex-combattants et leurs dépendants qui sont gardés dans différents centres de transit à Kisangani, Kanyabayonga et autres", a déclaré au New Times la présidente de la RDRC, Seraphine Mukantabana.
"Ils doivent absolument mettre fin à la menace des FDLR et à celle d’autres groupes armés pour permettre la mise en œuvre de toutes les décisions et recommandations de la CIGLR, en particulier les plus récentes adoptées à Brazzaville", lit-on dans le communiqué final sanctionnant la rencontre des Chefs d’Etat.
Les Propos de Mukantabana interviennent après que les chefs d’État et de gouvernement de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) se sont réunis à Brazzaville la semaine dernière pour examiner la situation politique et sécuritaire dans la région.
Au début de 2014, Kigali a estimé la force des FDLR à 3 640 avec des armes d’infanterie.
Le sommet de la CIRGL de la semaine dernière a été convoqué par le président sortant, le président de l’Angola, João Manuel Gonçalves Lourenço. Il a exhorté la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO), l’Union africaine, la CIRGL et la Communauté de développement de l’Afrique australe à agir.
Le sommet a ordonné à tous les États membres de renforcer la coopération et le partage d’informations sur les activités des groupes terroristes afin de neutraliser leur menace pour la région et a ordonné à tous les États membres d’accélérer la domestication et la mise en œuvre du protocole sur la non-agression et la défense mutuelle.
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