Alcool illicite : plus de 27 500 litres détruits à Kigali

Redigé par Ange Carolle Kouassi
Le 27 octobre 2023 à 07:30

La police et les autorités locales du district de Gasabo ont récemment saisi et détruit plus de 27 500 litres d’alcool illicite, qui avaient été confisqués chez un producteur clandestin. Ces substances psychotropes, portant les noms de marque Umutuzo, Impamba et Isangano, ont été éliminées le mercredi 25 octobre, à la décharge de Nduba, située dans le district de Gasabo.

Ces boissons illicites, conditionnées dans 3 550 boîtes d’une valeur de 42,6 millions de francs rwandais, avaient été saisies au cours de récentes opérations de police menées à Kimironko, Kinyinya et Ndera, dans le district de Gasabo.

Le superintendant de police (SP) Sylvestre Twajamahoro, porte-parole de la police pour la ville de Kigali, a expliqué que ces substances étaient la propriété d’une personne qui exploitait une distillerie illégale à Masoro, dans le secteur de Ndera.

Il a précisé : "Environ 2 341 boîtes de boissons illicites ont été saisies dans une usine de production illégale à Masoro, 1 050 boîtes à Kimironko, où son véhicule livrait les boissons illicites à des clients, et 50 autres à Kinyinya. De plus, il avait apposé de faux sceaux sur les produits."

La RSB (Rwanda Standards Board) a souligné que seuls les auxiliaires technologiques de qualité alimentaire reconnus comme sûrs pour la consommation humaine devraient être utilisés lors de la fabrication.

Les normes de la RSB exigent un étiquetage précis, incluant le nom du produit, l’adresse physique et postale du fabricant, le contenu net en millilitres ou en litres, la teneur en alcool éthylique, la date de fabrication, la date d’expiration, les instructions de stockage, les avertissements légaux, et la liste des ingrédients par ordre décroissant, entre autres. Le produit doit également arborer une marque de normalisation connue sous le nom de S-Mark.

Toutes les boissons alcoolisées produites en violation de ces normes et des lois en vigueur sont classées comme "stupéfiants simples" selon l’article 5 de l’arrêté ministériel n° 001/MoH/2019 du 04/03/2019 établissant la liste des stupéfiants et leur catégorisation.

Conformément à l’article 263 de la loi déterminant les infractions et les peines en général au Rwanda, toute personne reconnue coupable de trafic de "stupéfiants simples" encourt une peine de prison allant de sept à dix ans, ainsi qu’une amende de 5 millions à 10 millions de rwf.


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