À la suite de cette tragédie, la colère s’est rapidement propagée parmi la population, non seulement à Paris, mais aussi dans ses banlieues et au-delà. Les tentatives des forces de l’ordre de contrôler les manifestations se sont avérées en grande partie inefficaces, exacerbant la tension.

RFI rapporte qu’en dépit de l’ampleur des manifestations, seulement 150 personnes ont été arrêtées jusqu’à présent.

Gérald Darmanin, le ministre de la Sécurité, a exprimé son indignation via Twitter, qualifiant les actions persistantes des manifestants de "honte". Ces derniers ont laissé une traînée de destruction dans leur sillage, ciblant bâtiments, écoles et centres commerciaux.

Le drame a commencé lorsque le jeune Nael a refusé de s’arrêter lors d’un contrôle routier, déclenchant une réaction brutale et fatale de la part de l’officier de police.

Une vidéo devenue virale, largement partagée sur les réseaux sociaux, montrant l’officier braquant son arme sur la voiture de l’adolescent, a intensifié l’indignation publique.

Après sa période de garde à vue, le policier responsable du tir mortel sur le jeune Nahel sera conduit devant un juge d’instruction jeudi pour une éventuelle mise en accusation pour "homicide volontaire", selon une annonce du ministère public. Il a également demandé que le policier soit placé en détention provisoire.