L’incident s’est produit jeudi 20 juillet 2023, à 7h du matin, deux heures avant le match d’ouverture.

Le stade, baigné dans l’anticipation d’un tournoi historique, a été secoué par cet événement tragique.

Le maire d’Auckland, Wayne Brown, a tenu à souligner que cet acte de violence n’était en aucun cas lié à la compétition sportive. Selon lui, le tireur, un jeune homme de 24 ans, souffrait de troubles mentaux et de problèmes familiaux.

Le tireur, qui n’était pas autorisé à détenir une arme, a commencé à tirer près du stade, depuis une maison en construction. Les forces de police ont agi rapidement, neutralisant le tireur avant que le bilan ne soit encore plus lourd.

Le Premier ministre néo-zélandais, Chris Hipkins, a également exclu la piste terroriste.

"Cette action n’a rien à voir avec le terrorisme. Je félicite nos policiers qui ont poursuivi le tireur, peu importe ce qu’il faisait, pour sauver la vie de nombreuses personnes. C’était un acte courageux", a-t-il déclaré.

La Fédération Internationale de Football Association (FIFA), a exprimé ses condoléances aux familles des victimes.

"La FIFA sympathise avec les familles et les amis qui ont perdu des êtres chers dans la fusillade d’Auckland. Nos pensées et nos prières vont à tous les blessés", a déclaré l’organisation.

En dépit de cette tragédie, le Premier ministre a affirmé que les mesures de sécurité seraient renforcées pour garantir la sécurité des matchs de la Coupe du Monde.

Malgré l’incident, le match d’ouverture a pu se dérouler comme prévu.

Cette édition de la Coupe du Monde féminine est particulièrement notable, car pour la première fois, le tournoi voit la participation de 32 équipes et est organisé conjointement par deux pays, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.