Cette intervention au sol a été qualifiée de « raid ciblé » par les autorités israéliennes.

Les blindés utilisés lors de cette opération ont eu pour mission de détruire des infrastructures du Hamas et des positions de mortier, tout en effectuant des aménagements du terrain.

Suite à cette opération, les troupes ont quitté l’enclave palestinienne pour retourner en territoire israélien.

Il s’agit de la seconde incursion divulguée par Israël depuis le début des hostilités le 7 Octobre.

Néanmoins, c’est la première fois que des blindés sont mobilisés pour une telle action.

Benyamin Netanyahu, Premier ministre israélien, avait précédemment mentionné un retard de l’offensive terrestre, retard dû à des facteurs encore inconnus du public.

Des sources toutefois évoquent la problématique des otages et une demande américaine de surseoir à cette offensive, le temps d’installer un système de défense anti-missiles régional.

Par ailleurs, l’armée israélienne poursuit ses bombardements sur Gaza, territoire dense de 2,4 millions de Palestiniens. Depuis le début du conflit, le bilan humain s’alourdit des deux côtés.
La bande de Gaza, contrôlée par le Hamas depuis 2007, endure une situation critique.

Elle est désormais assiégée, privée de ressources vitales comme l’eau, la nourriture et l’électricité.

De plus, un récent rapport de la CNUCED, Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement alarme sur la dégradation économique et sociale à Gaza, exacerbée par les années de blocus.

La demande pour une trêve humanitaire se fait pressante, en écho aux appels du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Celle-ci est jusque-là restée lettre morte.

Des tanks de l'armée israélienne, le 11 octobre 2023. © Photo AP