Leurs diatribes, censées intimider ou convaincre, ne révèlent qu’une pitoyable vacuité, un abîme intellectuel et moral qui confine au grotesque. Chaque mot prononcé par ces protagonistes de la futilité n’est que mascarade : il trahit l’incapacité à penser, à raisonner, et à incarner le rôle qu’ils se prétendent destinés à occuper.

On pourrait croire que gouverner exige un minimum de rigueur et de discernement ; il n’en est rien ici. La parole officielle, au lieu d’être vectrice de vérité et de justice, devient instrument de dérision et de confusion. Le sérieux se meurt dans le vacarme des ego surdimensionnés et dans l’arrogance creuse de ceux qui n’ont pour bagage que leur prétention. Ainsi, ce pouvoir exhibe, avec une insolente constance, le triomphe du vide sur la substance.

La farce planétaire

Au-delà des frontières nationales, cette pantomime politique se transforme en spectacle universel de ridicule. La futilité abyssale et la fatuité insolente des accusateurs congolais déclenchent l’hilarité et l’incrédulité sur tous les continents. Le monde entier assiste, médusé, à la comédie tragique de l’autorité dépourvue de compétence : le pouvoir se pare ici d’un masque trompeur, derrière lequel s’expose l’absurde et la superficialité la plus crasse.

La politique, qui devrait incarner la gravité, la responsabilité et la réflexion, devient l’antichambre du ridicule, où le verbe supplante la pensée et la façade de pouvoir l’emporte sur la légitimité. La planète, témoin de cette farce, rit et condamne simultanément : la leçon est implacable et universelle. Lorsqu’on confie le destin d’un État à des esprits creux et des mains incapables, le monde entier s’en trouve témoin et, implacable, juge.

Les accusations de Kinshasa trahissent leurs auteurs : bruyants, incompétents et avides de pouvoir