Cette Vision 2063, approuvée lors de la 24ème réunion des chefs d’États en janvier 2015 à Addis-Abeba, en Éthiopie, a pour ambition de propulser tous les pays du continent au rang de pays à revenu intermédiaire en l’espace de deux décennies.
L’UA, par le biais de cet agenda audacieux, envisage un développement endogène, où l’aide extérieure serait une ressource complémentaire et non essentielle. Divisé en cinq phases de dix ans chacune, ce programme s’étend de 2014 à 2063 et vise la construction d’une « Afrique désirée », robuste sur le plan économique et solidaire sur le plan social.
Selon le ministre rwandais des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Dr Vincent Biruta, les dix premières années ont permis d’enregistrer des avancées significatives. Celles-ci se matérialisent notamment à travers la création du Marché commun africain, le Programme d’intégration atmosphérique africaine (SAATM), et le développement des infrastructures interétatiques.
Cependant, Dr Biruta rappelle qu’au-delà de ces réussites, les défis restent immenses. La pauvreté et le chômage demeurent des fléaux préoccupants, nécessitant des actions vigoureuses et concertées.
« Bien que des progrès aient été réalisés, la lutte pour réduire la pauvreté, créer des emplois, faciliter la libre circulation des personnes et œuvrer pour une Afrique paisible et sûre demeure une priorité », a-t-il souligné.
La cheffe adjointe de la Commission de l’Union africaine, Dr Monique Nsanzabaganwa, a annoncé que la phase suivante, débutant en janvier 2024, devra accélérer le rythme pour atteindre l’objectif d’une économie intermédiaire en 2034 pour chaque pays africain.
Une ambition que partage le Rwanda, visant une économie de taille moyenne dès 2035 et un développement substantiel à l’horizon 2050.
Dr Nsanzabaganwa a réitéré l’importance de l’implication directe de chaque pays dans cette vision, insistant sur l’intégration de cet agenda dans la planification nationale, la budgétisation et la construction institutionnelle.
L’accent a également été mis sur la nécessité d’exploiter pleinement les ressources du continent, notamment l’énergie de la jeunesse et les ressources naturelles, pour surmonter les retards enregistrés notamment en raison de la pandémie de Covid-19 et des défis sécuritaires.
Les statistiques révèlent une augmentation du nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, passant de 406 millions en 2016 à 430 millions en 2023.
L’Agenda 2063, mise sur une collaboration étroite entre les nations africaines et leurs partenaires, pour une Afrique prospère et influente sur l’échiquier mondial.
Ce programme englobe une panoplie de projets, visant à renforcer la compétitivité du continent, développer ses infrastructures et améliorer le niveau de vie de ses habitants, à travers une démarche proactive et solidaire.





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