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Le Général Major Ruvusha met en lumière l’inefficacité des Accords d’Arusha face au génocide des Tutsis au Rwanda

Redigé par Bazikarev
Le 8 juin 2024 à 05:51

Le Général Majorr Emmy Ruvusha, commandant de la première division de l’armée rwandaise à Kigali et dans l’Est du Rwanda, a affirmé que le génocide contre les Tutsis était un acte planifié de longue date. Et de souligner que ce fait a rendu les Accords d’Arusha inefficaces pour l’empêcher.

Ces déclarations ont été faites le 7 juin 2024 lors de la trentième commémoration du génocide contre les tutsi à l’école IFAK Don Bosco Kimihurura, en présence d’anciens enseignants, employés et voisins de cet établissement scolaire.

Selon le Général Ruvusha, même une mise en œuvre réussie des Accords d’Arusha n’aurait pas arrêté le gouvernement rwandais de l’époque d’exécuter le génocide, en raison de la malveillance profondément enracinée et de l’agressivité des forces en place à l’époque.

"Le génocide était largement prémédité, et les accords, même s’ils avaient été appliqués, n’auraient pas pu empêcher sa réalisation," a-t-il expliqué.

Il a aussi souligné l’action rapide des forces de l’Armee Patriotique Rwandaise (APR), ancienne rebellion, pour stopper le génocide dès son commencement, ce qui a priorisé le sauvetage des victimes plutôt que la conquête territoriale, comme la prise de Kigali.

"L’objectif n’était pas de prendre la capitale, mais plutôt de disperser nos forces pour arrêter les massacres," a déclaré Ruvusha.

Le Général Major a également encouragé la jeunesse à tirer des leçons de courage de ceux qui ont libéré le pays, et à continuer à préserver et à améliorer les acquis de la nation.

L’événement a également inclus un hommage aux victimes avec un dépôt de gerbes de fleurs au mémorial du génocide de Kigali où reposent plus de deux cent cinquante mille victimes du génocide qui a exterminé les tutsi en 1994.

Le Père Jean Bosco Ntirenganya, directeur de l’école, a rappelé l’importance de se souvenir pour renforcer la résolution collective de ne jamais laisser de tels événements se reproduire.

"Se souvenir nous donne la force de combattre toute forme de mal et de prévenir l’idéologie génocidaire," a-t-il déclaré.

Le témoignage de François Xavier Ngarambe, un survivant qui a travaillé à l’IFAK, est revenu sur la tragédie et la résilience et appelle les jeunes à adopter un amour qui sauve et à combattre les négationnistes et les révisionnistes du génocide, souvent actifs sur les réseaux sociaux.

Les dirigeants ont allumé une flamme d'espoir pour l'avenir
Les étudiants de l'IFAK se sont engagés à lutter contre ceux qui nient et minimisent le génocide.
Une flamme d'espoir a été allumée.
Ngarambe François Xavier (à gauche) a survécu au génocide à l'IFAK Don Bosco
Ngarambe François Xavier a exhorté les jeunes à cultiver l'amour.
Le directeur de l'IFAK Don Bosco, le Père Ntirenganya Jean Bosco, rend hommage aux victimes du génocide contre les Tutsis en 1994.
Le directeur de l'IFAK, le Père Ntirenganya Jean Bosco, a promis de continuer à enseigner des valeurs solides.
Les jeunes ont été encouragés à avoir des objectifs dans la vie.

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