Prenant la parole, le Président Kagame a déclaré : "Nous savons d’où vient le pays et où il en est aujourd’hui, et je vous remercie pour votre participation visible. Je vous remercie également pour la confiance que vous me témoignez et que vous continuez à me témoigner."

Il a expliqué que cela est dû à la nature particulière du Rwanda, dont les exigences sont différentes de celles des autres pays, compte tenu de sa situation.
"Notre cas est particulier, basé sur notre histoire, sur le niveau de développement que nous avons atteint, et sur notre culture. Une particularité basée sur de nombreux aspects que les gens ne doivent pas présumer, mais qu’ils doivent toujours garder à l’esprit dans tout ce que nous faisons, y compris les fondements sur lesquels repose notre présence ici dans ce cadre démocratique [...] où nous choisissons des dirigeants à différents niveaux."

Il a affirmé que l’histoire du Rwanda au cours des 30 dernières années devrait pousser chacun à s’interroger sur la manière dont il s’acquitte de ses responsabilités, à tous les niveaux, en tant que citoyens réfléchis soucieux du pays.

"Que devons-nous apprendre et sur quoi devons-nous nous appuyer pour remplir nos devoirs ? Je vous le rappelle encore, nous nous connaissons tous, nous collaborons parfois quand nous le voulons, et même quand nous ne le voulons pas, nous sommes censés collaborer."

Il a expliqué qu’il existe différentes façons d’apprendre, les gens pouvant aller à l’école, mais qu’il y a aussi un autre apprentissage qui vient de la manière dont les gens vivent et de ce qui leur arrive.

"Cela comporte une grande leçon, ce que les gens appellent l’expérience vécue [...] C’est là que se trouvent les erreurs que les gens commettent souvent.

Parfois, ils vont à l’école mais n’apprennent pas de leur vécu en tant qu’êtres humains, et n’en tirent aucun enseignement."

Il a poursuivi : "Je vois certains d’entre nous parler, agir, et réfléchir ensuite. Normalement, on réfléchit d’abord, puis on agit ou dit ce qu’on veut dire. Mais dans de nombreux cas, je vois que les gens agissent, parlent, et se rendent compte après qu’ils auraient dû réfléchir."

Il a exhorté les gens à éviter de parler et d’agir avant d’avoir réfléchi. "Cela nous aide à éviter certaines choses inutiles, des problèmes, ou au moins à les réduire."

A part le président Kagame, 70 autres membres du FPR Inkotanyi ont été investis lors de ce vote pour représenter le parti aux prochaines élections législatives.

C'était une joie immense pour les membres enthousiastes