Les personnes concernées sont notamment accusées d’avoir participé au génocide perpétré contre les Tutsis en 1994, et qui ont trouvé refuge en terre Européenne ou ailleurs dans le monde.

Jusqu’à présent, plus de 1.100 demandes d’extradition ont été envoyées par le parquet à 33 pays dans le monde entier. Bien que certains pays aient manifesté une volonté de coopérer avec la justice rwandaise, d’autres restent réticents, a déclaré le Dr Ugirashebuja.

Cependant, le ministre reste confiant en l’évolution des discussions et espère que la justice rwandaise a d’ores et déjà démontré sa capacité à juger ces criminels.

Bien que la majorité (près de 90%) de ceux qui se cachent soient en Afrique, une centaine se trouvent en Europe, notamment en France, en Belgique et aux Pays-Bas, avec d’autres en Norvège, Suède, Finlande, Suisse, Danemark et ailleurs.

Belén Calvo Uyarra, Ambassadrice de l’Union Européenne au Rwanda, a affirmé que les 27 devraient redoubler d’efforts pour poursuivre ceux qui sont accusés de participation au génocide contre les Tutsis.

Elle a exprimé sa confiance en la collaboration entre le Rwanda, l’Europe et les Nations Unies pour amener tous les accusés devant la justice du pays où ils ont consommé leurs crimes.

Echanges de courtoisie entre l'ambassadeur de l'UE au Rwanda,Belén Calvo Uyarra (au milieu) avec le ministre des finances, Dr Uzziel Ndagijimana (à gauche) et celui de la justice, Dr Emmanuel Ugirashebuja (à droite)