Les acteurs principaux dans cette coalition sont des politiciens, des leaders locaux, des officiers supérieurs, des marchands d’armes, des seigneurs de guerre ainsi que des corporations multinationales d’envergure.

Un document récent publié par les Nations unies met explicitement en avant le saccage systématique des ressources de la République Démocratique du Congo, orchestré par ces alliances.

Ce rapport souligne, avec une grande préoccupation, l’existence d’un réseau complexe de partenariats qui associe d’une part, des entreprises multinationales provenant de divers horizons tels que les États-Unis, le Canada, l’Europe, et d’autre part, des entreprises d’origines variées comme chinoises, israéliennes et africaines.

Ces entreprises semblent trouver un terrain d’entente inattendu avec des factions armées qui sévissent dans les régions nord et est de la RDC, instaurant ainsi une collusion d’intérêts dangereuse et volatile.

Au cœur de ce négoce sombre et émergent se trouve l’exploitation abusive des ressources naturelles du pays, dont l’or, le diamant, la cassitérite, et le coltan sont les éléments les plus prisés, suivis de près par d’autres richesses telles que le bétail.le bois et le café.

Cette situation chaotique persiste et s’intensifie depuis la déposition du régime de Mobutu, qui autrefois faisait office de garant de l’influence francophone dans la région.

La vacance du pouvoir qui s’est alors instaurée a ouvert la voie à une compétition régionale acharnée pour le leadership, dont l’issue reste encore incertaine.

Dans ce contexte de guerre et d’instabilité, il est crucial de souligner que les réseaux omniprésents des prédateurs économiques, ainsi que d’autres acteurs impliqués dans des manigances obscures, continuent de prospérer.

Ces derniers semblent désormais être en position de tirer avantage de la nouvelle guerre qui fait rage à l’Est, s’enrichissant et se renforçant à travers des alliances opportunistes et des activités criminelles.