Les troupes éthiopiennes engagées dans la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) ont su contrecarrer une embuscade orchestrée par les militants dans la ville frontalière de Dollo.
Ce raid manqué est le deuxième du genre à viser un camp ATMIS, suite à une attaque menée dernièrement contre les forces ougandaises qui a coûté la vie à 54 soldats.
Les assaillants ont été stoppés avant de commettre des ravages, selon le ministère éthiopien des affaires étrangères. Les Forces de défense nationale éthiopiennes (ENDF) ont neutralisé les kamikazes et détruit les armes du groupe terroriste, évitant ainsi la répétition de l’attaque contre les forces éthiopiennes survenue il y a deux semaines.
L’agence de presse nationale somalienne (SONNA) rapporte que l’attaque impliquant deux véhicules piégés a été mise en échec par les forces de sécurité éthiopiennes sur place. Le groupe terroriste, de son côté, s’est attribué l’attaque, sans preuve à l’appui.
Cependant, un haut gradé de l’armée nationale somalienne a confirmé que l’explosion d’un véhicule à l’entrée de la base a causé des dégâts conséquents et blessé quatre soldats. L’intervention rapide des forces éthiopiennes a permis de neutraliser le deuxième véhicule avant qu’il n’atteigne la base.
Cette attaque fait suite à une autre, également menée par Al Shabaab, contre une base de l’Union africaine en Somalie. Utilisant des engins explosifs improvisés et des kamikazes, l’assaut a tué 54 soldats ougandais. L’une des attaques les plus meurtrières d’Al Shabaab ces dernières années.

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