Cette déclaration est intervenue après que le siège de la police mozambicaine a annoncé que les personnes ayant participé aux violences lors de ces manifestations sont identifiées et traduites en justice.

Les infractions poursuivies incluent des actes de vandalisme, des agressions, l’incitation à violer les règles imposées par les autorités, et l’encouragement à attaquer les forces de sécurité.

« Toutes les mesures nécessaires seront prises pour appréhender et juger tous ceux qui ont pris part aux violences et diffusé des messages d’intimidation afin de garantir le respect de la loi, » a précisé le communiqué de la police.

Ces manifestations ont éclaté en octobre 2024, après que la Commission électorale a annoncé la victoire de Daniel Chapo, candidat du parti Frelimo, avec 70,67 % des voix. Venâncio Mondlane, arrivé en deuxième position avec 20,32 %, a contesté les résultats.

Bernardino Rafael a condamné les violences, déclarant : « Nous devons mettre fin aux manifestations violentes qui visent à détruire les acquis du pays depuis l’indépendance et à compromettre l’avenir de nos enfants. Elles se transforment en actes de destruction, tendant de plus en plus vers le terrorisme qui cible les infrastructures essentielles de l’économie. »

Le 11 novembre 2024, Venâncio Mondlane, initiateur des manifestations, a annoncé que la quatrième phase des protestations débute le 13 novembre pour se terminer le 15 novembre, et sera plus intense que les précédentes.

Rafael a expliqué qu’il existe un projet visant à renverser le gouvernement légitime, en opposition avec la Constitution du Mozambique.

Il a affirmé que les forces de sécurité doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher les émeutiers d’agir, tout en exhortant les citoyens à reprendre leurs activités quotidiennes, assurant que leur sécurité est garantie.

Bernardino Rafael a exhorté les citoyens à reprendre leurs activités, en leur assurant la sécurité