Après avoir traversé la tragédie du génocide contre les Tutsi en 1994, le Rwanda s’est rapidement réinventé et est revenu sur la voie du développement. Les séquelles de cette tragédie avaient réduit le pays en cendres.
Tite Gatabazi, juriste, analyste politique mis en avant les progrès considérables du Rwanda, fruits d’une bonne gouvernance et d’une vision claire de son avenir.
« Après avoir fait un diagnostic interne, les Rwandais ont convenu d’un travail en commun et se sont mis au travail et les résultats sont aujourd’hui palpables », a-t-il souligné.
Il a rappelé aux participants les opportunités offertes par le Rwanda, un pays résolument tourné vers l’Afrique. L’énergie, les technologies, la santé, l’agriculture, le tourisme, l’éducation, les infrastructures, le logement et bien d’autres.
Il a expliqué à quel point le Rwanda devient “ un hub” dans quasiment tous ces domaines et même qu’il se prépare, avec le chemin de fer à devenir une véritable locomotive de logistique.
Ce n’est pas un hasard si le Rwanda devient une destination prisée des conférences internationales. Il y a un gros travail derrière et de la discipline, a-t-il ajouté.
« Non seulement le Rwanda a été pionnier en supprimant les visas. Bien plus, les investisseurs bénéficient d’un guichet unique au RDB, l’office rwandais pour le développement, et repartent avec leur licence après seulement deux heures et demie ».
La Directrice Pays de l’Organisation internationale World Vision en RDC, Aline Temaizau Napon, interpellée par cette dynamique, a questionné l’analyste sur la manière dont ces avancées bénéficient au citoyen lambda.
« Comment ces progrès, tant au niveau national que dans le monde des affaires, se traduisent-ils concrètement pour le citoyen du village ? L’eau, la santé, l’éducation sont-ils gratuits grâce à ces avancées ? »
Réagissant à cette question, Gatabazi a évoqué la mutuelle de santé pour tous mise en place pour les citoyens.
Il a détaillé le fonctionnement de la gouvernance rwandaise : « Notre système de décentralisation confère une autonomie administrative et financière aux districts. Ils ont des contrats de performances. Chaque année, tous les responsables rwandais se réunissent autour du Président de la République pour évaluer l’impact de ces contrats de performances sur le citoyen. Les actions concrètes sont scrutées. Au Rwanda on ne se contente pas de leurs paroles, encore de promesses creuses. Cette réunion permet également de comprendre pourquoi certains projets n’ont pas abouti, et des sanctions sont prises à l’encontre de ceux qui ne tiennent pas leurs engagements ».
La politique de tolérance zéro face à la corruption, adoptée par le Rwanda, a également été saluée, contrastant avec la situation dans d’autres pays africains.
L’assemblée a exprimé le souhait que l’Afrique et ses leaders s’inspirent du modèle rwandais pour garantir un avenir meilleur à leurs citoyens.









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