Quand Félix Tshisekedi et ses partisans donnent confiance au peuple, une autre partie dont les réfugiés, sont sceptiques.

Le directeur de Ladership pour la Bonne Gouvernance et le développement, LGD en sigle, Johnson Ishara a dit que faire l’enregistrement des électeurs ces jours-ci serait un jeu du gouvernement pour retirer certaines régions de la province dans ces élections comme cela s’est produit lors des élections de 2018. LGD est une organisation de l’ancien premier ministre Matata Ponyo.

Les organisations qui soutiennent le président ont la plus grande confiance. Celles affirment que l’enregistrement est de lever l’obscurité de diverses questions que les congolais avaient liées aux élections

La population de cette région, notamment ceux de Rutshuru, Masisi et partout dans les deux provinces où il y a des combats en ces temps ne sont pas du même avis que ces organisations pro-gouvernementales concernant la question des élections.

Angelique Nyirasafari de Ngungu dans le territoire de Masisi, a déclaré qu’il y aurait encore autre chose plus important à se focaliser sur au lieu de parler des élections.

L’organisation de lutte pour le changement, Lucha, demande qu’en raison du fait que le gouvernement du président Tshisekedi n’a pas été en mesure de résoudre le problème de sécurité à l’est depuis près de cinq ans, d’autres décisions importantes devraient être prises.

Vous savez que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) congolaise, chargée d’organiser les élections générales prévues en fin d’année en République démocratique du Congo (RDC), a commencé à enregistrer les citoyens à partir du jeudi 16 janvier dans l’Est du pays. Néanmoins, de nombreux obstacles persistent.

La question des réfugiés n’est pas encore résolue, les combats incessants entre les forces gouvernementales et les FARDC dans de nombreuses zones de la province. Des raisons de la confusion et du doute sur les élections de fin 2023.