Deux Rwandais ont toutefois choisi de rester sur place.

Il a indiqué : « les citoyens évacués ont été transportés en bus pour un périple de 30 heures jusqu’au Caire. Le nombre total de Rwandais à évacuer est encore incertain, mais les estimations variant entre 50 et 70 personnes ».

Mukurarinda a ajouté que le gouvernement rwandais continue de surveiller la situation des deux ressortissants qui ont décidé de rester au Soudan, dont les informations sont enregistrées à l’ambassade.

Depuis le coup d’État de 2019 ayant renversé Omar el-Béchir, le Soudan est gouverné par un gouvernement de transition civil, lui-même évincé en 2021.

Les affrontements actuels sont le résultat de désaccords entre le général Abdel Fattah al-Burhan, chef de l’armée soudanaise, et le général Mohamed Hamdan Daglo, commandant des forces paramilitaires de soutien rapide du Soudan.

Malgré les tensions, Mukuralinda a précisé que les relations entre le Rwanda et le Soudan demeurent inchangées et que le Rwanda ne s’impliquera pas dans le conflit.

Cependant, il a souligné que l’évacuation des ressortissants rwandais a été rendue possible grâce à la coopération des autorités soudanaises.

Au Soudan, un cessez-le-feu de 72 heures a été négocié le 25 avril entre les deux généraux belligérants, pendant que d’autres pays s’activent pour évacuer leurs citoyens.

Le bilan des affrontements est d’au moins 459 morts, mais pourrait être bien plus élevé.

Environ 270 000 personnes ont fui le pays pour trouver refuge dans les nations voisines telles que le Sud-Soudan et le Tchad.

Alain Mukuralinda, le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais.